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10 avril 2015

Odeurs et rumeurs

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Je ne prête désormais plus qu’une relative attention aux gazouillis dont, et en premier lieu, ceux qui sont assimilables à des brèves de comptoir.

D’où ma totale ignorance des propos proférés par certain syndicat en la personne de son délégué tamiste, et appartenant donc à la très vieille famille dont Bergeron fut voilà très longtemps le fondateur.

Des propos qui suscitent cette semaine quelques critiques acerbes, formulées par un autre syndicaliste, membre de SUD celui-là.

Je résume : l’avatar de la CIA suggéra à la TAM/TRANSDEV d’instaurer à l’intention des Roms des sortes de convois spéciaux qu’ils seraient les seuls à emprunter.

(CIA, tant il est vrai que FO naquit d’une scission avec la CGT voilà bientôt 70 ans, scission encouragée et financée par les services secrets américains, ce que les jeunes générations ignorent…)

Pour des questions « d’odeur ».

Soit donc l’infamie fascistoïde mais désormais banalisée, y compris par des gens que l’on dit respectables !

Il serait en effet malséant d’oublier que bien avant le petit-fils de Bergeron, d’autres se hasardèrent à fréquenter ces ornières fangeuses.

Je me souviens, entre autres, de ce que proclama certain ministre de l’intérieur qui considérait lui, au cours de l’été 2013, que les dits Roms s’apparentaient à des gens non assimilables au sein d’une société policée.

A ma connaissance, le dit ministre des argousins ne fut pas inquiété pour le contenu, à tout le moins délétère, d’une appréciation incongrue.

Mieux même : au cours des mois qui suivirent, cet individu bénéficia d’une promotion et accéda aux fonctions de Grand Chambellan.

Je ne rappelle pas cela pour dédouaner le délégué d’un syndicat dont le Canard Enchaîné de cette semaine révèle que ce même syndicat perçoit en ces temps où tout se vend et tout s’achète d’étranges mais utiles financements concédés par des Médéfieux (et détournés à des fins personnelles par un autre adhérent confronté à des fins de mois difficiles).

J’essaie tout bêtement d’expliquer que le climat actuel favorise l’émergence de telles dérives et qu’il n’est donc pas surprenant qu’un sous-fifre inspiré tout autant par les débordements marinasseux que par les logorrhées proférées par un grand commis de l’Etat se laissât aller à son tour à de nauséabondes réflexions.

 

 

Le Grand Métropolitain annonce l’imminence du grand ménage de printemps.

Au sein de l’hétéroclite famille qu’il couve sous son aile protectrice.

Une fois encore, une histoire de bons et de mauvais points.

Un grand ménage amorcé avec les élections départementales : ses redevables, élus, du moins l’affirme-t-il, grâce au camouflage qu’il leur imposa.

Ceux-là, au nom d’une éthique à géométrie variable (toujours ce maniement anarchique de l’équerre et du compas ?), siègent désormais dans l’orbite du camarade Kléber, cet homme retraitable mais qui, pneu à pneu, a gravi tous les échelons d’une parcours politique en tout point remarquable, du moins dans la seule perspective héraultaise.

« Point de cumulaison ! », décréta Phiphi.

Voilà donc ses redevables devenus conseillers départementaux contraints de se démettre de leurs mandats, pour celles et ceux auxquels ils furent attribués en mars 2014, de maires-adjoints à ceci ou à cela.

Premier coup de balai !

Mais Phiphi ne s’arrêtera pas là.

Selon ses dires, il existerait au sein de « son » équipe une escouade de cancres dont il devient urgent qu’il les renvoie à leur néant.

Avant de leur substituer des gens dotés à la fois du talent et du savoir-faire ?

De persistantes rumeurs évoquent un très probable rabibochage  avec l’Illimitable, l’autrefois maire de Cournonsec et président par intérim de l’Agglo.

L’illimitable qui se verrait propulsé à d’importantes fonctions accessoires au sein de la Métropole, toujours selon les mêmes rumeurs.

Lesquelles insinuent que telle jouvencelle, pourtant élue sous la bannière de la droite si peu républicaine, serait appelée à jouer une partition singulière auprès du Grand Métropolitain.

Si ces rumeurs (et quelques autres) se confirment, il en résultera une illustration ô combien confondante de la « nouvelle manière de faire de la politique », une nouvelle manière dont Phiphi, en des temps déjà immémoriaux, s’était fait le chantre.

Comme une resucée de l’art de la « combinazione », assimilable aux vieilles pratiques qui firent les délices de la 4° République.

Le Grand Métropolitain, Grand Maître en l’art de faire du neuf avec du vieux ?

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