(re)J+88

Qu’ont-ils à s’acharner à prétendre prolonger ce qui n’appartient qu’à moi : ma vie ?

Pourquoi cet entêtement à vouloir m’imposer la vaccination sous le prétexte que j’ai franchi le cap des septante et cinq ans ?

Et ne comptez pas sur moi
S'il faut soulager mes frères
Et, pour mes frères, ça ira
J'ai fait ce que j'ai pu faire

Vous les donneurs de leçons, vous les moralistes à rebours, vous les sauveurs de l’humanité en déroute, je vous emmerde !

Quoi donc ?

L’exemplarité ?

Regardez les, les pitres qui gouvernent, sous le couvert d’une démocratie à bout de souffle.

Ecoutez-les, les embobineurs, les bonimenteurs, les charlatans, les membres de tous les comités Théodule instaurés par le Monarque.

Ca ne vous effraie pas la lente, l’inexorable mise à mort des libertés publiques autant que privées ?

La peur.

Qui suinte de tant de regards.

De toutes celles et de tous ceux qui sont déjà beaucoup plus morts que je ne le suis.

Résignés.

Fatalisés.

A subir le joug.

A croire qu’ils sont encore alors qu’ils ne sont plus.

Plus que des ombres diaphanes, qui usent du bulletin de vote comme je le fais du papier hygiénique.

La Covidisation aura permis aux Médéfieux, aux Banquouilleurs et à tous leurs obligés de parachever l’œuvre d’anéantissement.

Le peuple rampe.

Le peuple des veaux, bien entendu.

Ceux qui bousent.

Ceux qui s’aveuglent.

Ceux qu’affolent les frémissements d’un bout de chiffon rouge.

Je ne crois plus en la dernière chance.