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25 janvier 2021

Réactivations

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La cacasse à cul nu pour mes agapes du manchedi.

Dont les effets se prolongent ce lundi dans l’entremêlement de mes entrailles de quasi moribond.

Des effets qui réduisirent le champ de mes lectures dominicales à la seule Bayletterie.

Toutefois édifiante cette lecture.

Non point tant dans la révélation dans les pages Occitendues de la résurrection de PM, députée godillotiste arrimée à celles et ceux qui n’ont de cesse depuis quatre ans de marcher de guingois.

Cela relève de cette insignifiance qui caractérise cette personne que j’eus le grand malheur d’approcher à une époque où elle courtisait Frédéric Bort, l’ancien chef des toilettes personnelles de l’Imperator.

Il y a en effet mieux, beaucoup mieux dans la Bayletterie dominicale.

En premier lieu, l’annonce d’une seconde résurrection, celle d’un autre député, mâle celui-là, le gardien virevoltant, girouette donnant le tournis à ceux qui tentent d’observer ses évolutions politiques.

Vignal lui-même.

Ancien et anodin solfériniste.

En quête perpétuelle de mandats électoraux.

Et qui pour ne pas sombrer dans l’oubli courtise désormais Carole Delga, la reine incontestée de l’Occitanie Cathareuse.

La vieille clique solférinienne, dont je pensais qu’elle avait été éliminée du paysage politique montpelliérain au soir du second tour des élections municipales de juin 2020, s’extrait en cet hiver 2021 des fosses communes et prétend, comme si de rien n’était, réinvestir la cité qui pourtant leur avait signifié qu’elle ne voulait plus d’eux.

De tels retours indiqueraient-ils que de vieilles camaraderies renaîtraient en ces temps d’incertitudes et cela à des fins trivialement électoralistes ?

Si oui, préluderaient-ils à l’imminence de nouvelles couchailleries partouzeuses (et qui plus est vaguement incestueuses) ?

Le nouveau Bourgmestre de la cité où Rabelais fit en d’autres temps de fugitives apparitions ne s’est toujours pas démarqué de ceux qui furent ses comparses.

Quand se négociait la répartition des pouvoirs et de leurs prébendes autour de quelques pizzas.

Ce nouveau Bourgmestre m’insupporte déjà.

A peine plus de six mois après son élection.

Par son conformisme béat.

Par son incapacité à rompre avec le système dont il est vrai qu’il s’était nourri (intellectuellement et donc politiquement) durant de longues années.

Par sa façon de gouverner sur le mode copier/coller.

Par la personnalisation sournoise de l’exercice du pouvoir.

J’en veux pour preuve ce sur quoi la Bayletterie dominicale consacre quelques lignes : la « réactivation » éventuelle du projet de« musée de l’histoire de la France et de l’Algérie ».

Un projet fumeux autrefois initié par l’Imperator puis brutalement enterré en 2014 par Cadavéré.

J’avais lu, quarante-huit heures auparavant, le supplément que Le Monde consacra au rapport Stora et remis par l’historien lui-même à Foutriquet 1°.

Un rapport destiné paraît-il à apaiser les tensions qui persistent entre l’Algérie et la France.

Un rapport « paravent » qui vise, ici, en France, à ne fâcher personne, et surtout pas les tenants du colonialisme.

Alors que c’est Foutriquet 1° lui-même qui avait quelques mois avant d’être propulsé sur le Trône déclaré que le colonialisme était un crime contre l’humanité.

Que donc la France, puissance coloniale, était seule responsable de ce qu’il advint, entre 1830 et 1960, de l’Algérie.

J’y reviendrai.

Ce que je tiens d’ores et déjà à préciser ici, c’est que la volonté du nouveau Bourgmestre de « réactiver » l’ancien projet de l’Imperator révèle en effet une curieuse et inquiétante conception de l’exercice du pouvoir.

Sans qu’il y ait eu ne serait-ce que l’amorce d’un débat au sein du conseil municipal mais que par contre, dès le 1° février, lors d’une rencontre avec le Grand Chambellan puis avec Dame Roselyne, la prétendument ministre de la culture, lui, le Nouveau et si fringant Bourgmestre leur parlera explicitement de ce dossier, en leur indiquant la disponibilité de Montpellier pour répondre à la préconisation de Benjamin Stora.

Voici donc ce qui s’appelle de la nouvelle gouvernance à l’ancienne.

De la Delafosserie en quelque sorte.

Je n’ai pas eu tort de me livrer à des excès de cacasse à cul nu.

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