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Comédies
27 janvier 2021

(re)J+89

résister

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Monarque et ses Oraclures, annoncées puis différées.

Et le Peuple, des millions de regards rivés sur les machineries électroniquantes.

Rereconfinitude ou pas ?

Les Médicastres, ceux des comités Théodule, prêchent, non sans véhémence, pour un enfermement, consenti ou pas.

Du moins si j’en crois le peu de ce que je lis dans les pages fourre-tout dont la Bayletterie m’autorise l’accès.

Ce qui n’influera pas sur mon mode d’existence, celui d’un prisonnier à perpète.

Une cage.

A la dimension d’une rue, d’un quartier, d’une ville, cela n’a finalement pas d’importance.

Mieux vaudrait le bon vieux choléra d’antan.

L’amoncellement des cadavres sur les trottoirs.

Le glas, de jour comme de nuit.

Les charognes en état de décomposition avancée.

Avec cette COVID19, tout est en sournoiserie, en dissimulation, en mensongeries, en fourberies.

A quoi se greffe, inexorable, l’appât du gain.

Qu’écris-je !

Le gain ?

Non, stupide vieillard !

Les faramineux profits qu’empochent les rares initiés qui traficotent sous couvert de santé publique dans l’ombre des deux ou trois laboratoires lesquels ont su vendre le vaccin miracle à leurs amis et complices, les gouvernants.

Sauvez-moi de la mort !

L’insensé désir de continuer à participer à la course folle dont il est patent qu’elle n’aura d’autre conclusion que l’anéantissement de l’animal humain.

Dans cette posture de l’ilote gavé non plus d’alcools mais de mensonges.

Le Monarque en sa jupitérienne posture.

Qui n’est point celle d’un honnête serviteur du peuple mais celle du larbin réalisant les basses besognes commanditées par ses vrais Maîtres.

Je radote, c’est vrai.

Puisque je n’en puis plus.

Il n’est pas de nuit où je ne rêve de briser les chaînes d’un type nouveau qui entravent jusqu’aux plus intimes de mes gestes.

Il n’est pas de nuit où je ne me multiplie par millions dans des cortèges qui apportent aux rues des cités un nouveau souffle, une nouvelle respiration.

Je deviens Gavroche sur la barricade.

Je suis la tourmente.

Je suis l’émeute.

Je suis la Commune.

Ouvriers, paysans

Unissons nos colères

Malheur à qui nous vole

En nous avilissant…

J’entre en Résistance.

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère
II y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves
Ici, nous, vois-tu, nous on marche, nous on tue ou on crève.

Il me reste, au fond de la gorge, intact, le goût des cerises.

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