Bise
Le Gazouillant Pierrot !
Inimitable.
Irremplaçable.
J’en veux pour preuve l’édition de ce jeudi 11 janvier de l’hebdomadaire qui fait référence en la sous-préfecture occitane.
Son titre :
« 2018
POUR OU CONTRE LA BISE »
(Illustré par une photo dont l’hyperréalisme provoqua moult fantasmes parmi mes matutinaux compagnons, buveurs patentés de petits noirs !)
Non point la bise qui s’en vint réduire certaine cigale à la mendicité.
Mais bel et bien celle que, sous le moindre prétexte, échangent deux animaux humains.
Sans distinction de sexe.
D’homme à femme.
Ou l’inverse.
De femme à femme.
D’homme à homme.
Un rituel.
Dont les spécificités montpelliéraines seraient en tout point remarquables.
Lesquelles spécificités ne sont pas sans présenter des analogies avec l’échange qu’opèrent des mâles qui s’exercent avec une belle persévérance au maniement de l’équerre et du compas.
Mais dont, allez savoir pourquoi ?, le Gazouillant Pierrot ne fait nullement état.
(D’autant que pour traiter de ce sujet majeur, il s’est camouflé, le coquin, un porte plume, ce qui ne manque pas de m’intriguer…)
Tout au long des deux pages consacrées aux modalités de l’exercice, modalités accompagnées de précieux conseils destinés aux néophytes, transparaît un humour léger qui est désormais la marque de fabrique de celui qui en d’autres temps me régala de ses multiples saillies.
Oui.
Souvenez-vous.
Serre.
Le sport…
Le bricolage…
Les vacances…
Des dessins « décapants ».
Un humour « décapant ».
Sa bise d’aujourd’hui est quasiment sans saveur.
Tout juste un relent d’aligot entremêlé à celui d’une bière artisanale (mais bio)….
Ah, vieillir !
Note à benêt : mon fidèle Relecteur m’indique que je serais l’auteur d’une impardonnable confusion.
Quoiqu’il en soit, je m’interdis de méaculpater.