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6 juillet 2020

L'Après

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L’esprit maréchaliste étend ses ramures jusque dans les lieux les plus insolites.

Une médiathèque, par exemple, ici, à Montpellier.

Où je m’en fus rendre quelques ouvrages et en emprunter deux ou trois autres.

Franchir le portail et se retrouver dans un état de quasi solitude.

Le masque soigneusement plié et déposé dans la poche arrière (droite) du pantalon.

Le masque que je m’apprête à extraire de son refuge puis à déployer sur le bas de mon visage, de mon tarin excessivement poilu jusqu’à mon menton en passant par mes lèvres.

Mais je n’eus pas le temps d’accomplir le geste prétendument salvateur que déjà la milichienne assermentée se ruait vers moi.

Le bras droit tendu, l’index accusateur.

Maréchal, la voilà !

Fidèle à cette France qui jamais ne mourut vraiment au cours du bel été 1944.

La France des Empileurs d’Indociles, de Pas Ressemblants dans les travées d’un vélodrome ou dans des wagons à bestiaux.

Votre Masque !

La voix criarde et qui se veut autoritaire.

La voix de l’arbitraire.

Qu’eut répondu à cette gorgone le bon Victor Hugo dont je relis Les Misérables ?

 

Le Grand Gamin fut, dans les règles de l’art, élu Bourgmestre de la bonne ville de Montpellier.

Une dame respectable laissa éclater sa joie au sein de l’assemblée dont elle ne faisait pourtant pas partie.

Hélène Mandroux, autrefois Bourgmestre, et que salirent et vilipendèrent durant son règne tant et tant des Solférinistes qu’indisposait la présence d’une femme sur le trône autrefois occupé par l’Imperator.

Ce samedi 4 juillet, après que le Grand Gamin eut rendu hommage à celle qui avait été son Mentor, n’entendit-on pas une vieille chose finissante, un féal de Cadavéré, oser à l’égard d’Hélène Mandroux une vilenie indigne et donc outrageante non pas tant à l’égard de celle qui fut la Maire Courage de Montpellier qu’à celui de la démocratie et donc du respect qui est dû au Peuple Souverain.

Il était grand temps que cette engeance-là fut chassée de la Maison Commune.

C’est chose faite et je m’en réjouis.

Le temps du Mercenariat semble révolu.

 

Le Gazouillant Pierrot ne s’enthousiasme pas.

La une de l’hebdo que je n’achète plus illustre ce que fut son amertume lors de la proclamation des résultats du scrutin du 28 juin.

C’est qu’il s’était dépensé sans compter en faveur de Cadavéré, le pourtant Ratatinable, pour que se poursuive un règne dont une grande majorité d’autochtones désirait se défaire.

Mais je sais le dit Pierrot capable des pirouettes les plus insensées.

L’héritage de Mao, en quelque sorte.

 

Le Monarque s’est doté d’un nouveau Cache-sexe.

Son Grand Chambellan.

Ca se bouscule tant du côté dextre que de celui des Solférinistes pour obtenir du Monarque la sinécure, symbole de leur servilité tout autant que de leur vacuité.

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