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Comédies
6 septembre 2012

COMEDIE (90)

Un petit gazouillis me laisse penser que les socialistes immuables ont occultément passé un accord afin de tenir à l’écart de la direction de la fédération héraultaise l’ambitieux vaselineur qui se voyait déjà calife à la place du Vertueux Pizzaïophage.

Une histoire vézinéthiquement mourrationnelle, avec sa dose de bourquineries : les caciques persévèrent.

Cumulards ou pas.

Mais qui n’ont rien retenu de la crise de succession.

Rien de rien.

Qui ne veulent surtout pas entendre que, sous peine d’aller à la catastrophe, il est impératif de rendre aux militants de base les clefs de la maison socialiste.

Une seule ambition : faire du neuf avec du très très vieux.

Donc de sordides calculs.

Des empilements de prétendues influences.

Eux n’ont plus rien à perdre.

Rien de rien.

Ils ont déjà fait bâtir tombeaux et mausolées.

Peut-être rêvent-ils à la statue du commandeur érigée devant l’un ou l’autre des monuments publics dont ils s’enorgueillissent d’avoir été les promoteurs ?

La base…, non, les bases socialistes, puisque chacun d’entre eux dispose de la sienne, ces bases n’ont d’autre fonction que d’applaudir à leurs exploits.

Des bases auxquelles il sera demandé d’avaliser le choix commun aux vieilles badernes sans avenir du futur chef tributaire de leurs magouilles.

Ca n’est point triste : c’est affligeant.

 

 

Puisque j’évoque le Vertueux Pizzaïophage, il me fut donné de lire que le toujours sénateur allant son train se rendra à la convocation du juge au cours du prochain mois d’octobre.

Je hasarde une suggestion destinée à celles et ceux qui vouent une vive admiration à l’égard de ce si charismatique leader.

Le jour de la rencontre entre le magistrat et le toujours vice-président de notre belle région, qu’ils et elles se retrouvent devant les portes du tribunal et que chacune, que chacun lui offre une pizza.

Soit donc quelques dizaines de pizzas, voire même quelques centaines, susceptibles les unes et les autres de constituer un fond de réserve.

Au cas où……..

 

 

Je fus bouleversé.

Cette image christique de Phiphi publiée sur le site du Libre Midi en ouverture de l’interview que l’adjoint cultureux accorda à un quelconque ramasse-miettes.

N’y manquait que la couronne d’épines et les quelques larmes de sang coulant sur le front de celui qui revendique haut et fort la succession de l’Immense Disparu.

Donc Phiphi, l’adjoint cultureux, qui développe la thèse selon laquelle tout va de mal en pis dans la capitale languedocienne.

Et que l’insécurité, ah ! surtout,  l’insécurité !....

Le propos s’en tient à une posture néoclassique infiniment réactionnaire.

Car enfin, Phiphi, de quoi résulte-t-elle cette apparente insécurité (dont la quantification continue à relever d’exercices aléatoires) ?

D’une sorte de génération spontanée qui induirait que dans certains quartiers l’enfantelet, à peine sorti du giron maternel, est destiné à détrousser les vieilles bourgeoises ou à revendre des substances illicites ?

Puisqu’il est vrai que dans les quartiers huppés, l’enfantelet, nourri aux préceptes médéfieux, est destiné à de nobles professions, celles où le droit de voler le chaland est inscrit dans les tables de la loi.

Ca m’insupporte tous ces raccourcis vallsouilleurs sur les questions de l’insécurité.

Tellement simplistes.

Destinés, du moins le pense-t-il, ce cher Phiphi, à caresser l’électorat dans le sens du poil.

Alors que l’insécurité est incurable dans une société qui se résigne, plus globalement, à l’insécurité sociale.

Mais qu’elle est belle l’image christique de Phiphi que publia le site du Libre Midi !

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