Protokolkhozien

Combien ?

Combien d’euros plus trébuchants que sonnants pour prix du regard que posa sur moi, ce matin-même, le protokolkhozien qui me priait de le remercier ?

Quadricomique, comme de bien entendu.

Accompagné de la double signature de Cadavéré Maire de Montpellier Président de Montpellier Méditerranée Métropole.

Combien d’euros engloutis dans les campagnes de « communication » qui déclinent depuis six trop longues années les prétendus mérites du Grand Métropolitain ?

J’insiste : il ne fut jamais question d’information dans ces campagnes répétitives, mais bel et bien de propagande.

La vente de l’image d’un homme surgi du néant dans lequel l’avait confiné l’Imperator et qu’il serait sain de renvoyer, le 28 juin, dans ce même néant politique.

L’opportunité enfin offerte à cet individu au cynisme répugnant de retourner à l’étude de la pensée politique de celui auquel il tresse tant de lauriers, ce Cambacérès, l’ami des esclavagistes.

En finir avec une « gouvernance » qui salit et abîme une autre image gravée celle-là par infiniment plus grand que lui, oui, lui, le bricoleur au maniement approximatif de l’équerre et du compas.

En finir avec les six années d’un règne qui fit affront en permanence à la beauté et à l’intelligence.

En finir avec les six années d’un pouvoir personnel exercé avec le soutien tacite des muets du sérail, les Métropolitains dont la légitimité tient non pas de la démocratie mais du fait du Prince.

(Il est en effet une question majeure qui n’est pas posée dans cette campagne électorale chaotique : celle du mode de l’élection des « conseillers » métropolitains – et donc de leur Maître, le Grand Métropolitain -. Une élection en catimini, sans que les citoyennes et les citoyens n’aient eu à se prononcer sur les visées programmatiques de celles et ceux qui « gouverneront » la Métropole.)

Cadavéré fut le Grand Absent des débats qui scandèrent la mollassonne campagne du premier tour.

Celui qui n’a pas su se faire aimer s’est lancé, dans la perspective du second tour, dans une campagne nimbée d’une démagogie et d’un populisme qui administrent la preuve que celui qui n’a que trop régné est un authentique homme politique de droite.

Son ami Domergue ne s’y est pas trompé !

(« Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es. »)

Leur copinage assorti de l’éventualité de leur commune victoire immergerait Montpellier et la Métropole dans les marécages où prospèrent les sangsues droitières.

Je n’ai nul envie de mourir noyé parmi les infectes détritus du vieux système.