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29 août 2012

Moutarde

Compter pour du beurre.

Peut-être même pour de la moutarde.

Une cuillerée à café de moutarde.

(Les plus anciens se souviennent sans doute de la publicité radiophonique qui vantait les vertus de la moutarde de Dijon ?)

Une moutarde qui devrait monter au nez de toutes celles et de tous ceux qui votèrent, en tant que socialistes, pour le non-cumul des mandats.

Oui, mais voilà, François Rebsamen, maire de Dijon et sénateur, l’entend lui d’une autre oreille.

« Jusqu’en 2014 je serai sénateur et maire… »

2014, puisque les prochaines élections municipales se tiendront cette année-là et qu’il n’est pas du tout certain que les électeurs de la ville préfecture de la Côte d’Or aient envie d’accorder une fois encore leur confiance à ce potentat-là.

D’autant moins qu’en 2014 ils éprouveront peut-être le besoin de botter le cul à ces notables socialistes qui n’ont point entendu ce que le Peuple avait tenté d’exprimer en mai et juin derniers.

Dans l’immédiat, c’est le cul des militants socialistes que botte avec une évidente jubilation cet Irremplaçable point gêné d’occuper de lucratives sinécures.

Sans que ne protestent ces militants pourtant favorables, et à une large majorité, au non-cumul des mandats.

François Rebsamen, socialiste plutôt droitier, s’arroge le privilège de faire la pluie et le beau temps.

Et pourtant, ce Cumulard disposait d’un atout remarquable : l’épouse du Pizzaïophage dont il fit son attachée chargée d’une de ces missions qui font les délices de l’existence des politiciens ordinaires.

Dominique.

Femme remarquable, formée à la militance au sein de la matrice héraultaise, dotée d’une culture politique qui fait aujourd’hui encore l’admiration de ceux qui la frôlèrent lors des agapes fraternelles au cours desquelles les proches et les presque proches s’échangeaient des noyaux d’olives noires préalablement trempés du rosé.

Dominique, qui eut su s’adapter au climat bourguignon et passer d’un tour de main de l’aïoli à la sauce moutarde, du rosé biterrois à l’Aloxe-corton.

Mais François Rebsamen est à ce point Irremplaçable qu’il n’a point, semble-t-il, accordé sa confiance à l’épouse de l’Immense Pizzaïophage.

Ce qui est dommageable et pour la bonne ville de Dijon et pour les socialistes héraultais.

Les militants socialistes quant à eux sont une fois encore les dindons de la farce.

Une farce faisandée comme de bien entendu !

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