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1 novembre 2017

L'homme de si peu

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Le Grand Métropolitain fut convié à répondre à quelques anodines questions préparées en la compagnie de ce qui n’est pas un journaliste par ses vigilants communicants.

Les anodines réponses énoncées par celui qui proclama, le temps d’une joute électorale, qu’il ne serait que le maire à plein temps de sa bonne ville de Montpellier, ces anodines réponses furent reproduites dans l’édition dominicale de la Bayletterie, le journal qui n’ose déplaire aux Puissants.

Rien dans les propos de celui qui patienta près d’un quart de siècle pour devenir calife à la place du calife, rien qui ressembla d’une façon ou d’une autre à une approche politique susceptible de laisser croire que cet ambitieux contraint ait ne serait-ce qu’une vague idée de ce qu’il serait souhaitable d’imaginer, pour les vingt ou trente ans à venir, afin de conférer tant à la ville qu’à la métropole autre chose qu’une image déconnectée des réalités.

Le Grand Métropolitain n’est pas un homme d’idées donc de projets.

Ne l’intéresse que l’exercice du pouvoir qu’il assortit d’une violence guerrière dont il esquissa les grandes lignes quelques semaines après son élection.

Il se révéla tel qu’en lui-même lorsqu’il occupa sous d’autres règnes les fonctions de maire-adjoint à l’urbanisme puis à la culture.

Ce qui le caractérisa alors, c’est un attentisme nimbé d’opportunisme.

Quoiqu’il prétende, le Grand Métropolitain ne fut jamais un socialiste d’idées.

Certes, il appartint à la machinerie solférinienne avec toutes les nuances qui caractérisaient ceux qui accompagnèrent le Grand Georges dans ses extravagantes aventures, bien peu « socialistes » celles-là.

Certes, il mania et manie toujours l’équerre et le compas.

Mais ses silences et son inertie laissèrent percevoir dans l’exercice de ses fonctions accessoires le vide sidérant, la vacuité de la pensée d’un personnage qui n’est pas homme politique, c’est-à-dire celui qui travaille de manière constante et opiniâtre en faveur du bien commun.

Le Grand Métropolitain n’a qu’une seule ambition : exercer ce pouvoir qui lui fut concédé par défaut le plus longtemps possible.

Il est fort probable que Freluquet 1° lui accordera un sursis, puisqu’il est prêté au Monarque l’intention de reculer d’un an les élections municipales initialement prévues pour 2020.

Mais le Grand Métropolitain sait qu’en dépit de ses gesticulations, malgré l’extermination de ceux qu’il considérait comme des rivaux politiques susceptibles de lui porter ombrage, il n’a toujours pas conquis la ville sur laquelle il rêve d’établir son emprise.

En conséquence de quoi, il s’efforce de paraître.

Lui qui ne parviendra jamais à être, puisque jamais il ne fut socialiste, qu’il n’est qu’un condottiere dont la culture politique se limite à l’art primitif de l’embuscade et des coups fourrés.

La Bayletterie l’accompagne dans ses médiocres desseins.
Sans doute lui est-elle redevable de la manne qu’il déverse sur cette presse de terroir qui depuis belle lurette a consenti à n’être ni libre ni indépendante.

 

 

PS ( !!!!!) : l’Homme de peu, l’Hercule des foires électorales s’envole pour la Chine ; le pays qui aux yeux de nos Puissants, a réussi la parfaite synthèse entre communisme et capitalisme, c’est-à-dire la mise au service du dit capitalisme par ce communisme capable de générer au sein même du parti vérolutionnaire d’efficients et richissimes entrepreneurs. La vois lui fut tracée par l’Imperator, lequel n’avait pas survécu à une translation aérienne voilà tout juste sept ans.

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