Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comédies
7 janvier 2021

(re)J+69

usa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quoi donc, ma mie, quoi donc ????

La Révolution ???????7

Mais où cela donc la Révolution ?????

A Washington, tontaine et tonton ????

Allons, ma mie, allons, juste des calembredaines.

Des morts, me dis-tu ?

A Washington, tontaine et tonton ?

Donald ?

Affligeant, non, que cela survienne dans un pays que tant de franchouillards défilant sous les bannières désuètes de la toute petite gauche présentent comme celui des vertus subliminales de la démocratie.

La seule, l’unique, l’incandescente démocratie américaine.

La Référence.

De Boston à Moscou, de Hong-Kong à Alger, le modèle exemplaire, à l’universalité reconnue.

Allende serait encore en mesure de parler, il vous expliquerait ce que sont les bienfaits de la démocratie à l’américaine.

A septante et huit ans bien sonnés, je n’ai jamais cru à cette fable si joliment contée par des Poètes subalternes, des rimailleurs chantant les louanges des Nixon, Reagan et autres Obama.

Des bombes nucléaires gentiment offertes aux habitants de deux cités nippones, à celles dont le napalm embrasa le Viet Nam, de mon enfance à mon âge de vieillesse, ma vie fut scandée par les crimes commis au nom de la démocratie et des libertés, version USA.

Ce qui singularise cet étrange pays où les bons blancs chrétiens avaient exterminé ceux que l’on appelle les amérindiens.

De braves cow-boys bourrus ces bons blancs chrétiens, d’anciens européens venus du vieux continent, et manieurs invétérés du colt et du fusil.

Une charmante tradition dont leur descendance se revendique encore en cette année où le pouvoir passera des mains de Donald à celles de Joe, aussi fripées et tavelées les unes que les autres les mimines des deux vieillards qui incarnent cette belle démocratie américaine.

Le 20 janvier.

Donald rentrera à la maison.

Joe prêtera (sans gages) serment sur la Bible.

Puis tout continuera comme avant en cette Amérique qui régente le monde.

A moins que le foutoir interne amorcé par Donald ne prenne les allures d’un bordel immonde sous le règne sans aucun doute éphémère de Joe.

Tant il est vrai que la vie politique américaine n’est ni républicaine ni démocratique.

Elle est impériale.

Le peuple de là-bas dispose du droit de causer dès lors qu’il ne dit rien.

Sauf que les descendants des cow-boys entendent ne rien perdre de leurs privilèges si durement acquis par leurs ancêtres.

Les héros des westerns.

Blancs et chrétiens.

Des Blancs que Joe et Hilary ni même Barak n’ont pas fait rêver.

Colts, fusils et crucifix.

Afin de contenir la fureur des damnés de terres étrangères venus quémander quelques menues portions du rêve américain.

Les arrière petits-fils des esclaves.

Les naufragés d’une autre Amérique qui n’est latine qu’en souvenir des crimes commis par les conquérants espagnols.

Entre autres.

L’Amérique de Donald et de Joe n’est à mes yeux qu’un repoussoir.

Certes, l’histoire s’écrit toujours selon la volonté des vainqueurs, donc en recourant à l’omission, au mensonge et à la falsification.

Mais il vient toujours un temps où les damnés de la terre exigent que des comptes leur soient rendus.

Le rêve américain est forclos.

Que surgira-t-il demain de l’amas des détritus abandonnés par Donald et Joe ainsi que par leurs prédécesseurs ?

Je l’ignore.

Mais je persévère.

A lire des écrivains qui figurent dans mon Panthéon littéraire.

A écouter des musiques.

A regarder des films.

Une autre Amérique existe.

Puisse-t-elle ne pas succomber aux attaques du virus du renoncement…

Publicité
Publicité
Commentaires
Comédies
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité