Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comédies
5 janvier 2021

(re)J+67

delafosse-stade

 

 

 

 

 

 

 

 

(Source: AllezPaillade.com

 

A lui tout seul, serait-il les trois Rois Mages ?

Melchior, Gaspard et Balthazar.

Sous la seule, l’unique apparence de Michaël, le nouveau Bourgmestre du chef-lieu de canton occitendu ?

Montpellier.

Or, myrrhe et encens.

Offerts à l’enfant Jésus.

Ou ce qui lui ressemble, Laurent, le fils cadet de Loulou.

Loulou qui déjà avait reçu l’or des mains de l’Immense Disparu.

En des temps immémoriaux.

Sur un immense empilement de détritus ménagers.

L’argent n’a pas d’odeur.

Loulou ne sachant quoi faire de tout cet or a lui transféré par la puissance publique eut la géniale d’idée d’amuser le peuple d’ici avec des exhibitions, sur un gazon du plus bel effet, de danseuses légères pratiquant le foutreballe.

A la Mosson.

Depuis ces temps déjà lointains, la tradition se perpétue.

Loulou envolé vers ce Ciel auquel il croyait, son fils cadet, Laurent, assura la succession.

Le peuple d’ici est toujours convié à applaudir aux exploits des danseuses légères, un corps de ballet dont les effectifs se renouvellent d’année en année, au gré des humeurs de Laurent.

Michaël, le nouveau Bourgmestre, se plaît de temps à autre à saluer les prouesses gymniques auxquelles se livrent ces belles jeunesses, non seulement les nuits de pleine lune mais aussi lors de certaines soirées que l’on dit entre chiens et loups.

Laurent, lui, se sent à l’étroit dans le stade de la Mosson, propriété de la Ville.

Laurent veut son stade.

Le stade Louis Nicollin, du nom et du prénom de son papa.

A moindre frais.

Il négocia avec Cadavéré, du temps où ce dernier régnait encore sur le chef-lieu de canton occitendu.

Puis aux premiers jours de l’été 2020, il dut se rendre à l’évidence : Cadavéré était bel et bien mort, politiquement s’entend.

Comment et par quels cheminements parvint-il jusqu’au trône de celui qui eut le culot de me faire croire que ses intimes convictions faisaient de lui un authentique socialiste ?

Je ne suis pas dans le secret des demi-dieux et m’interdis de me livrer à des supputations.

Toujours est-il que Michaël et Laurent se sont rencontrés.

Amicalement.

Et que les deux compères en matière d’ordures ménagères ont, à force de négociations que je ne qualifierai pas de secrètes, trouvé les moyens termes d’un accord qui, si j’en crois la Bayletterie, semble ravir Laurent.

Laurent aura son stade, ce stade qui sera baptisé des nom et prénom de son père.

Un remarquable humaniste, le papa, soit dit en passant.

Que spécifie cet accord ?

Contient-il des clauses secrètes ?

Ni Michaël ni Laurent n’en ont soufflé mot.

Mais puisque le futur équipement ne sera pas une simple et banale enceinte sportive, mais également un lieu de rencontres entre Affairistes, Médéfieux et Banquouilleurs, j’ose tout de même imaginer que des turpitudes se dissimulent déjà sous l’amas des bons sentiments exprimés hier par les deux protagonistes.

Ce qui devrait conduire les partenaires et alliés politiques de Michaël à faire preuve de vigilance.

Le nouveau Bourgmestre semble en effet être un adepte des pratiques de l’autrefois, celles qui singularisèrent les Solférinistes.

En six mois ce si jeune et si vieux politicien m’a déjà administré la preuve qu’il n’était guère mieux qu’un marchand d’illusions.

Ce qui m’afflige, moi qui me suis acharné en juin dernier à n’envisager rien d’autre que la mort politique de Cadavéré sans voir que celui qui ambitionnait de lui succéder avait été formaté dans un moule identique, ce qui donc m’afflige, c’est ma naïveté d’électeur.

Les stigmates étaient visibles bien avant ce mois de juin, mais j’ai fermé les yeux.

Ici, dans ce chef-lieu de canton occitendu, rien ne change, tout demeure à l’identique.

Les outils de la propagande municipale en portent témoignage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Comédies
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité