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2 juin 2020

Mourir mais de mort lente

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Tout comme au bon vieux temps, celui d’avant la confinaison et les Ausweis…

La longue file des berlines, camionnettes et autres engins motorisés, qui s’étire tout au long de l’avenue de la Mort Subite et s’en va buter sur l’improbable accès à une autre avenue censée emporter le flot jusqu’au cœur de la cité.

Au pas.

L’air ambiant s’imprègne du parfum des combustions, celles des différents dérivés des produits pétroliers.

Sur les trottoirs qui longent l’avenue de la Mort Subite, le piéton sait qu’il risque bien pire que les séquelles des assauts du coronavirus.

Il décompte le nombre de particules « fines » qui s’en viennent s’arrimer dans les alvéoles de ses poumons.

Tout comme elles s’arrimeront dans d’autres alvéoles, infantiles celles-là, propriété des bambins transportés dans des poussettes ouvertes aux quatre vents.

Le cancer, lui, prend son temps.

Il est un adepte de la modernité.

Elle lui garantit une clientèle renouvelable.

Sans pathos, sans mise en scène élyséenne.

Chacun collabore à l’œuvre collective.

En fonction de ses moyens.

Le cancer, c’est la mort qui prend son temps, sauf cas exceptionnels, bien entendu.

Ca ne présente pas le côté m’as-tu vu du coronavirus.

C’est tout plein de patience le cancer.

Les particules « fines » qu’ingurgitent les alvéoles des poumons du bambin s’installent sans se faire remarquer, sans esbroufe, à la différence du coronavirus et ses poussées de fièvre, ses toussoteries, tous les désagréments décrits par les médiatouilleurs adeptes du copier/coller.

C’est reparti comme en quarante.

Comme au bon vieux temps, celui des étreintes, des bavouilleux bisouillements, des palpations fraternelles ou pas.

Une anticipation : rien ne change, rien ne bouge.

Tout ce qu’il advient de l’humain ressemble à ce qu’il fut hier.

Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines

Toujours présents.

Le hideux visage des faiseurs de morts prématurées.

En un mot, les capitalistes.

Ceux-là qui, selon les normes qu’ils ont élaborées à notre intention, reviennent déjà sur le devant de la scène afin de nous indiquer la route à suivre.

La route de notre anéantissement, comme il se doit.

 

La Farce électorale.

Le Trio des comiques troupiers ne s’alliera pas au descendant direct des Solférinistes.

Ce qu’il advient de meilleur pour le Gamin descendu trop tôt dans l’arène des affrontements politiques.

Une alliance avec ce Trio lui eût valu moult reproches nuisibles à ses ambitions.

D’insistantes rumeurs annoncent de possibles épousailles entre Alenka, Clothilde et Rémi d’une part, et Mohed d’autre part.

D’éphémères épousailles, à la mode agathoise.

Le temps de quelques éjaculations précoces.

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