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3 juin 2020

Vote en négatif

municipales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est amusant de constater que la ville – Montpellier – proclamée par l’Imperator la Surdouée aura généré en quatre décennies autant d’individus Sous-doués.

La classe politique s’y est en effet transformée en une armada de bras cassés, de sottes et de sots, de carriéristes, d’infatués d’eux-mêmes au point de se déclarer Irremplaçables au sein du microcosme dont ils ne sont pourtant que des avatars.

Il règne au sein de ce microcosme, depuis le mardi 2 juin, la confusion la plus extrême, celle dont je pressens qu’à terme elle fera les affaires de la droite extrême.

Puisque donc les sottes et les sots ont fait le parti de réussir les épousailles de la carpe et du lapin.

Des épousailles singulières, Rémi s’étant abstrait du contrat qui fut signé entre les deux parties, il ne reste donc plus que les deux futures Muettes du Sérail d’un côté et le Prince Charmant de l’autre.

Au cas où, bien évidemment.

Prêtes l’une et l’autre, si le sort leur est favorable, à prendre place, sur des strapontins d’honneur, au pied du Trône qui l’accueillera, lui, Mohed, Milliardaire adepte des rutilants bolides italiens.

Voilà donc l’information telle qu’elle se diffusa à l’heure d’un crépuscule que j’avais consacré à la dégustation, abusive je le concède, du pastis qui naquit là-bas, sur cette Île qui avait osé, bien avant le 14 juillet 1789, une aventure politique qu’ignorent aujourd’hui encore les manuels qui enseignent à mes petits-enfants l’histoire de la nation franchouillarde.

Alenka et Clothilde, empêtrées dans une gémellité aux tonalités mélanchonneuses.

Fourvoyées.

Dans une posture indécente qui déboussole celles et ceux qui ont toujours la naïveté de croire qu’en cette vie politique deux courants s’affrontent : le dextre et le senestre.

Les voilà soumises au bon vouloir d’un homme de droite – car Mohed est bel et bien un homme de droite – mais camouflant leur trahison derrière un verbiage vide de sens.

Le second tour de l’élection municipale verra donc l’affrontement d’un côté de deux listes de droite – celle de Mohed et celle de Cadavéré – et de la  liste qui, de l’autre côté, redessine les contours de la gauche d’autrefois (solférinistes, communistes, écologistes…) – celle que conduit un Grand Gamin qui ne s’est toujours pas délivrée du cordon ombilical qui le relie à la vieille et stérile matrice -.

Il est cependant nécessaire de choisir (plus que de prendre parti).

J’affirme, une fois encore, qu’il est urgent d’éjecter Cadavéré du Trône.

C’est un nuisible.

Par ailleurs, je ne puis concevoir qu’un homme de droite - milliardaire de surcroit – soit demain en mesure de greffer à ses prérogatives d’entrepreneur les fonctions de bourgmestre.

Je voterai donc pour le Grand Gamin.

Un vote en négatif, une fois de plus.

Le dernier.

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