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29 mai 2020

Alenka, Clothilde et Rémi

Gaillard-Doulain-et-Ollier-négocient-le-second-tour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Source: lemouvement.info)

 

Ca ressemble à une fosse à purin.

Glauque.

Malodorante.

Un trio : Alenka, Clothilde et Rémi.

Les qui auraient pu mais qui, finalement, n’ont pas pu.

Qui donc macèrent dans la fosse.

Les éliminé(e)s à l’issue d’un premier tour qui les confina dans des rôles accessoires.

Le mariage des deux carpes et du lapin.

Un mariage de circonstance, histoire de ne pas mourir prématurément et de s’immiscer durant quelques instants sur les tréteaux où se prépare le second acte de la foire électorale.

Alenka, Clothilde et Rémi.

Qui, de fait, ne présentent qu’une caractéristique commune : une évidente capacité à l’oubli.

Du moins pour ce qui concerne Alenka et Clothilde.

Puisque, dans les colonnes de la Bayletterie, Rémi laisse entendre qu’il n’a pas oublié.

Evoquant le Bourgmestre sortant, il déclare en effet : Ce n’est pas un candidat comme les autres.

Ce que Alenka et Clothilde ne veulent plus voir, ce qui ne les concerne plus et qu’elles passent donc par pertes et profits : l’art et la manière dont use le Sortant pour piper les dés et transformer le scrutin du 28 juin en une farce dont il deviendra le personnage central.

Le Grand Guignol.

A les lire, il est aisé de comprendre qu’elles se sont d’ores et déjà rangé dans la peu reluisante catégorie des récupérables, puisqu’elles concèdent à ce Sortant le droit d’approuver leurs sept mesures de circonstance.

Ce que cet individu au cynisme éhonté est capable de faire.

Je sais, le temps presse (les listes de candidatures doivent être déposées en préfecture avant ce vendredi soir) mais les téléphones et les machineries électroniquantes n’ont pas été inventées pour les chiens.

Oui, Rémi, l’Hercule des foires électorales n’est effectivement pas un candidat comme les autres.

Il l’avait bel et bien démontré lors de la campagne du premier tour par son refus de participer aux débats « pluriels » organisés par la Bayletterie.

Moi et les autres.

La fuite en avant.

La médiocre tentative de se différencier des autres par l’absence.

La désertion.

La fuite en rase campagne.

En février et mars derniers, Philippe s’est recroquevillé dans son terrier, refusant ainsi de débattre « démocratiquement » avec, entre autres, Alenka, Clothilde et Rémi.

Mais voici qu’à l’orée du mois de juin, aux yeux de Alenka et de Clothilde, Philippe redevient fréquentable et que ces deux dames poussent même la courtoisie jusqu’à le prier de répondre à leurs sollicitations.

Alors qu’à deux pas d’Elles, la machinerie propagandiste qui œuvre au service de Philippe tourne à plein régime et qu’elle inonde la Cité des mensongeries mises en textes et en images par une officine rétribuée avec de l’argent public.

Oui, Rémi a raison : Philippe n’est pas un candidat comme les autres.

Il est donc effarant de faire comme si et de l’intégrer dans ce qui prendrait les apparences du jeu démocratique.

Alors que le Sortant, tout au long de son règne, n’a jamais cessé de fausser et de dénaturer le jeu démocratique.

L’urgence, à mes yeux, c’est donc de l’ignorer, de le rendre à sa solitude, à sa transparence, donc au vide.

L’urgence, c’est d’œuvrer à sa défaite.

Pour qui entend sauver la Cité du désastre.

Ce qui ne semble être la préoccupation prioritaire ni de Anelka ni de Clothilde.

Une Mélanchonneuse ayant démontré d’exceptionnelles aptitudes à passer d’une phrase à l’autre du « nous » au « je ».

Une militante à rebours du parti des petits bourgeois verdouilleux.

Un tandem biscornu, qui présente le sinistre visage des résurgences politiciennes, celles qui discréditent l’action politique et désespèrent le Peuple.

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