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Comédies
6 février 2015

Ouragan

philippe_saurel_affiche_municipales_2014_38

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trop c’est trop.

Beaucoup trop.

Le breuvage a un goût excessivement amer pour moi.

Voilà donc que le Grand Métropolitain prive Le Printemps des Comédiens de la subvention que lui allouait la ville de Montpellier (ou l’Agglo ? qu’importe, puisque le Décideur est une seule et même personne !).

20% de moins dans le budget d’un des acteurs majeurs de la vie culturelle régionale !

De par la seule volonté de Celui qui régente tout.

Et qui de manière impudente, éhontée, vulgaire, mesquine poursuit un travail de sape indigne des fonctions qu’il occupe (même si elles ne lui furent confiées que par 16% des électeurs inscrits sur les listes montpelliéraines).

Du règlement de compte.

Les vieilles haines non explicitées et qui se transforment en alibi politique !

Les vielles haines qui déterminent désormais des décisions absurdes, imbéciles, des décisions qui émanent de Celui qui au triple galop s’essaie à rattraper le temps perdu durant toutes ces années où il dut se contenter du rôle il est vrai fort peu reluisant de faire-valoir sous le règne de l’Immense Disparu.

Intolérable.

Immoral.

Immoral, car les décisions qui s’enchainent les unes aux autres, ne figuraient pas dans le programme de Celui qui voici tout juste un an jura qu’il ne serait rien d’autre que le Maire de Montpellier.

Donc un parjure, si j’observe l’état des lieux un an après le scrutin de mars 2014.

Le Grand Métropolitain non seulement détricote l’existant, en menant d’abord l’offensive contre les maillons qu’il juge les plus faibles (voir ma précédente chronique sur la Chapelle Gély), mais s’avère surtout  incapable de définir une politique cohérente, respectueuse de ce qui fait la richesse et la singularité de la vie culturelle montpelliéraine.

Il reste à l’image de l’individu totalement transparent durant la période où Hélène Mandroux lui confia la gestion des affaires culturelles de la cité.

Quelques-uns se sont soumis au fait du Prince, pour des raisons qui leur appartiennent.

Quelques notables finissants qui ne se rebellent même pas lorsqu’ils subissent, dans les colonnes de l’hebdo local, les moqueries et les sarcasmes du Grand Métropolitain !

Mais les attaques, brutales ou insidieuses, contre quelques acteurs culturels préparent des lendemains qui déchanteront pour l’ensemble des acteurs culturels.

Le Grand Métropolitain instaure peu à peu un pouvoir hégémonique qui feint de jouer de la démocratie.

Derrière les mots dont il fait usage, derrière une phraséologie qui reprend les thématiques vallsouilleuses, transparaît le féroce appétit de Celui qui pendant si longtemps ne fut pas ou si peu pour l’exercice d’un pouvoir personnel excessivement droitier.

Au moment où je commençais à rédiger cette chroniquouillette, un ami me fit parvenir cette courte information :

 

SAUREL LANCE "UN CONTRE POUVOIR RÉGIONAL"

Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier et président de la Métropole a annoncé ce soir lors du conseil de Montpellier Méditerranée Métropole le lancement d'un contre pouvoir régional unissant les Métropoles de Montpellier et de Toulouse avec 30 communautés d'agglomérations de la région "pour contrer une éventuelle mainmise politique de la future grande région pilotée par Paris". Les déplacements de Philippe Saurel à Toulouse, Perpignan, Bagnols-sur-Cèze ou encore à Carcassonne pour rencontrer des élus qui comptent n'étaient pas anodins.

 

Une folle course en avant, une course insensée.

Le mépris des citoyennes et des citoyens qui sont priés d’applaudir à la cavalcade, témoins mais non acteurs de bouleversements qui les concernent pourtant au plus haut point.

Le Grand Métropolitain ne fut sans aucun jamais un « vrai » socialiste.

Voici que transparaît sa vraie nature : celle du cynique absolu, ce qui le rend bien évidemment étranger à l’image du « vrai » socialiste.

Dans quelques semaines, les citoyennes et les citoyens disposeront toutefois d’une arme politique pour donner un coup d’arrêt à ces pratiques insensées : faire barrage aux candidates et aux candidats qu’il a désignés pour l’élection des conseillers départementaux, les candidates et les candidats inféodés à Celui qui préconise la disparition des Départements !

Le Grand Métropolitain n’est pas à un paradoxe près !

printemps_6

 

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