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15 avril 2014

Culture

Il souffle comme un vent mauvais.

Un vent qu’accompagnent des relents putrides.

Ceux qui émanent des oubliettes où s’étiolent les serviteurs indociles ou maladroits condamnés au dépérissement.

Il ne faudrait pas que le nouveau règne débutât par une chasse aux sorcières.

Puisque c’est bien de cela qu’il s’agit.

Ce que j’avais déjà évoqué dans une précédente chroniquouillette.

Le fait du Prince.

La Culture qui est une constituante majeure de la vie de Montpellier tout autant que de l’Agglo mérite beaucoup mieux que des règlements de compte qui ne s’affichent pas comme tels, mais dont je pressens qu’ils acquièrent au fil des jours une connotation plutôt malsaine.

Indéniablement, la Culture dispose ici de nombreux atouts.

Atouts matériels, avec les moyens que lui accordent les collectivités territoriales, avec les structures qui autorisent une diffusion de qualité.

Atouts humains, qui ne se concentrent pas seulement autour des gestionnaires des grands lieux emblématiques, mais qui émergent de la multitude des acteurs qui confèrent à la vie culturelle une exceptionnelle et foisonnante richesse.

Tel est du moins mon ressenti.

Il n’en reste pas moins vrai que cette vie culturelle n’appartient ni aux politiques ni aux gestionnaires.

Les politiques ont pour responsabilité première de ses mettre à l’écoute et des créateurs et des usagers.

Les gestionnaires ont pour responsabilité première de mettre en œuvre la politique culturelle décidée démocratiquement.

La vie culturelle, quant à elle, est le bien commun de la Cité.

Depuis quelques semaines, c’est un climat délétère qui prévaut.

Un climat qui m’insupporte.

Et dont je suppose qu’il insupporte nombre de celles et ceux qui jusqu’à la récente période électorale évoluaient plutôt bien dans l’environnement culturel de la Cité.

Même si nous avions les unes et les autres des critiques et des suggestions à formuler, même si nous éprouvions parfois les unes et les autres le besoin de pousser des coups de gueule.

Il me semble qu’aujourd’hui, c’est ce « Nous », ce grand collectif social, qu’il serait intéressant de mettre en mouvement.

Pour que les politiques et les gestionnaires entendent ce que « Nous » avons à dire, à critiquer, à revendiquer, à soutenir.

Pour que « Nous » ne soyons pas les dindons de la farce.

Pour qu’il ne « Nous » soit pas asséné dans quelques semaines ou dans quelques mois un quelconque « C’est à prendre ou à laisser ».

« Nous » désentraver.

« Nous » assumer.

Engager un débat, puisque « Nous » sommes des femmes et des hommes libres.

Des Assises de la culture, par exemple, qui ne soient pas un trivial geste d’acquiescement  et de soumission aux décisions du Prince.

Phiphi en l’occurrence.

Des Assises que « Nous » prendrions en charge sans en référer ni aux politiques ni aux gestionnaires.

Notre Voix, nos idées, nos desiderata.

Nos visions d’avenir.

Nos rêves.

Les enjeux ne se situent dans des choix arbitraires.

Puisque, tout ce qui émane du Prince et de sa Cour relève toujours de l’arbitraire.

Non ?

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