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Comédies
15 février 2014

COMEDIE (140)

Certes…

Il serait judicieux de lire, d’étudier, de comparer…

Les prétendus programmes des uns et des autres, bien entendu….

Je ne puis m’y résoudre….

Je me contente d’observer les reflets qui s’affichent ici et là.

Les reflets de Phiphi, par exemple.

Drôle et pathétique à la fois, ce cher Phiphi.

Drôle, car avançant de guingois dès qu’il se prive du support de l’équerre et du compas.

Pathétique, car obligé de faire référence au Vieux Maître, à celui qui l’introduisit dans le sérail, qui lui confia les clefs du cabinet des toilettes éphémères.

Bon, selon les Sondouilleurs, Phiphi progresse.

C’est tout le mal que je lui souhaite.

De progresser.

Ce qui est ardu.

Ce qui réclame des efforts insensés.

Comme d’évoquer la très sensible question du coût du billet de tram (voyage unique).

Un euro, dit-il.

Soit donc un coût nettement inférieur à celui qu’imposent de concert les Tamistes et l’Illimitable.

(Abonné à l’année, je suis dans l’incapacité de me souvenir du prix du billet à l’unité, un billet dont je subodore toutefois qu’il coûte aux alentours de 1,50 euros à l’usager.)

Mais est-ce la bonne façon d’aborder cette question-là ?

N’aurait-il pas mieux valu s’inspirer d’autres pratiques ?

Dans d’autres villes, des élus ont pris le risque de décréter la gratuité des transports publics.

Et il ne semble pas que leur décision ait provoqué des cataclysmes, y compris au niveau de la gestion.

Donc, et pour le moins, s’informer, réfléchir, débattre.

Ce qui n’est peut-être plus au goût du jour ?

Là où Phiphi déraille, c’est lorsqu’il s’entête à vouloir se montrer plus sécuritatiste que tous ses concurrents.

Quelques dizaines de flics en plus, municipaux et nationaux, dit-il.

Ca changera quoi, Phiphi ?

De l’esbroufe ?

De la gesticulation ?

Un peu plus de contrôles au « faciès » ?

Des rodomontades ?

J’aurais, et de loin, préféré que soit préconisée l’instauration d’un climat de confiance entre les citoyens par le dialogue, la rencontre, l’écoute, la confrontation.

Mais n’est-il pas vrai que dans l’éventualité fort improbable où il serait élu maire de Montpellier, Phiphi se ruerait illico place Beau Veau, à Paris, chez son ami Manu.

Le Vallsouilleur.

L’homme qui se situe à l’extrême extrême-droite de la gauche.

Phiphi n’a-t-il donc point remarqué que la cote de confiance du ministre des argousins chutait de façon assez vertigineuse ?

Et que, d’ici le prochain mois d’avril, le favori des très sarkozystes électeurs pourrait bien se retrouver englué dans les tréfonds d’un cul de basse fosse électoral ?

 

 

 

Je le concède : Phiphi n’est pas le pire.

Dans les alentours des halles Castellane, j’ai croisé ce matin même (samedi 15 février) trois ou quatre suppôts du Ratatinable.

Des suppôts qui camouflaient sous d’hivernales vêtures des tracts à l’effigie de leur idole.

Comme honteux de porter les couleurs d’un pourtant émérite praticien mais qui sur le terrain électoral ne cessa pratiquement jamais de s’embourber.

 

 

 

Non, le pire, c’est l’Illimitable.

Du moins si le reflet que je découvris voilà quelques jours est exact.

Au terme d’une récente métingaison, sous le regard peut-être courroucé de Fifille, l’encore maire de Cournonsec aurait proféré à notre intention, à nous, les montpelliérains, un « je vous aime » de fort mauvais aloi.

Un « je vous aime » très probablement suggéré à cet infiniment médiocre personnage par les Communicants Ridicules rétribuée selon des modalités qui échappent à mon entendement.

C’est que je n’ai pas la moindre envie, moi, d’être aimé par l’Illimitable.

Pas le moindre frémissement d’un quelconque désir.

Même au lendemain de la Saint Valentin.

Pas de partouze non plus.

Montpellier n’est pas le Cap d’Agde, que diantre !

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