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11 octobre 2013

Soulagement

Foutre dieu !

Je confesse mon lâche soulagement.

Les mercenaires et tout ce que le parti socialiste compte ici de résidus de la frêcherie, tous ceux-là ont donc accordé leurs faveurs à l’Ancien Paillasson de l’Immense Disparu.

A tous ceux-là, j’exprime solennellement mon infinie gratitude : en mars 2014, je m’éviterai de me laisser prendre dans les mailles du piège à cons et donc d’apporter au Monarque Elyséen ce que les ploutocrates englobent dans ce qu’ils appellent le « soutien au chef de l’Etat ».

Grâce vous soit rendue, mercenaires, porte-faix, laquais, torche-culs, reîtres, ilotes, votre choix qui ne fut démocratique que dans les apparences me rend mon entière liberté.

Les militants sont vaincus ?

Quoi de plus normal dans un parti qui peine de plus en plus à masquer son ancrage à droite !

Pour ne rien dissimuler : j’aurais, en mars prochain, confié mon suffrage au Jeune Homme dans l’éventualité où les militants se seraient avérés capables d’inverser le rapport des forces.

Sans illusion.

Avec la crainte, en effet, que mon suffrage ne soit récupéré à d’autres fins.

Mais pour accorder une ultime chance à quelques valeurs a priori partagées.

Les militants sont vaincus ?

Au fond de moi, je respire.

En mars 2014, je ne cautionnerai pas la politique de droite conduite par l’Obséquieux Monarque et sa clique de Chambellans.

En mars 2014, ici, à Montpellier, je ne voterai pas pour le falot personnage qui poursuivra, porté à bout de bras par des bataillons de technocrates, une politique qui fut déjà de droite sous le règne de l’Immense Disparu.

La droite, à Montpellier, n’a pas besoin d’exister : les notables prétendument socialistes occupent la quasi-totalité des créneaux qui sont traditionnellement les siens.

La droite, ici, fait de la figuration.

Le titre de la Une du Libre Midi de ce vendredi 11 octobre est effroyablement évocateur pour qui préserve en soi les vraies valeurs de gauche : le Rabougri y est élevé au rang de « Patron ».

Larbinisme coutumier dans un journal auquel l’agglomération transfère de non négligeables quantités d’euros sous forme de contrats publicitaires, d’annonces légales et autres marchandisations de services.

Ô combien est attendrissante, dans le torche-cul gratuit, l’image de la bise que s’apprête à apposer Fifille sur la joue du Rabougri.

Oui, car dans l’ombre, je pressens que se négocie déjà la succession de celui qui, s’il est élu, ne sera qu’un Transitoire.

Un Rabougri Transitoire.

Comme dans d’autres grandes familles, les successions politiques se font de père en fille.

Et donc, ici, à Montpellier, Fifille veille.

Via une association dévouée à l’Immense Disparu.

Via les réseaux.

Via les vigilants manieurs du compas et de l’équerre.

Soit donc, au bout du compte, le dépérissement absolu de la démocratie.

En mars 2014, je ne voterai pas.

Puisque les dés sont pipés.

Il me resterait certes l’éventualité, rien que pour foutre le bordel dans ce landernau-là, de convier des insoumises et des insoumis à se lancer dans le combat.

Une liste de la société incivile !

Mais trop vieux, fatigué, écoeuré, je préfère rentrer dans ma tanière.

Je plains cependant ce « militant » socialiste qui, aujourd’hui même, laissa sa trace parmi les fèces de boucs : « L’heure est maintenant au rassemblement des socialistes, puis, lors de la prochaine campagne, à la défense et à la perpétuation du grand héritage que nous a laissés (sic) George (sic) Frêche ».

Voilà un garçon qui illustre à sa manière une dégénérescence irrévocable qui fait de lui, l’auteur de ces lignes, ou l’aveugle ou le paralytique de la fable.

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