Merdocratie

C'est donc cette démocratie-là que le Minuscule prétend vendre aux Peuples qui furent les acteurs majeurs de certains printemps arabes!

La démocratie de la négation du pouvoir du Peuple Souverain!

La merdocratie.

A laquelle je suis, bien entendu, sommé de me soumettre.

Sous le prétexte que le Peuple Souverain ayant désigné son Monarque à contrat à durée déterminée puis ses Chambellans, il n'est point d'autre éventualité que d'accompagner les zigs et les zags de celui qui clame sa volonté de changer le Monde en le soumettant comme jamais il ne le fut au Capitalisme.

Car l'enjeu est bien là.

Croire ou non dans les dogmes d'une Eglise qui exalte ses vérités révélées et qui proclame ses lois prétendument naturelles.

Son clergé prêche cette soumission aux dogmes dont nul n'a le droit de contester la validité.

Un clergé élu par le Peuple Souverain.

Et qui, fort de cette apparente légitimité, condamne pour hérésie celles et ceux qui ont le culot de vivre et de penser hors l'Eglise.

Faut-il rappeler que Nicolas, Chanoine de la Transe, séduisit les citoyennes et les citoyens en usant et en abusant d'une phraséologie simpliste, dont le fameux "travailler plus pour gagner plus"?

Faut-il exhumer les grands thèmes d'une campagne électorale placée sous le sceau de "toujours plus de sécurité"?

Que je sache, le Peuple Souverain ne lui a pas donné mandat pour conduire des politiques d'austérité (plus que de rigueur!).

Que je sache, ce même Peuple Souverain ne lui a pas confié la responsabilité de l'instauration de l'Insécurité Sociale?

Qu'à cela ne tienne, et parce que le Chanoine de la Transe n'est que le Mandant des Banquouilleurs et des Affairistes, les limites du reniement ont d'ores et déjà été outrepassées.

Nous vivons le temps des trahisons.

Nous vivons le temps du mensonge, de la dissimulation et l'affabulation.

Dans une démocratie réelle, le Peuple serait convié à exprimer son opinion, à dire "Oui, le roi a raison" ou "Non, le Roi à tort".

En merdocratie, le Monarque fait comme il l'entend.

A l'égard de ce Peuple Souverain qui lui a confié les rênes du pouvoir.

A l'égard des autres Peuples de cette Europe qui n'est rien d'autre qu'un patchwork.

Voilà cinquante ans de cela, les ancêtres de Barack et de Nicolas auraient fait donner la canonnière et confié la gouvernance à quelques généraux et colonels plus tortionnaires que militaires.

Aujourd'hui, et parce qu'il faut bien sauver les apparences, Barack, Nicolas et Angela préfèrent affamer les Peuples.

Ainsi va la merdocratie.

J'entends bien les cris de l'indignation.

N'est-il pas urgent de lancer ceux de la révolte?

A Voce Rivolta!