J+7

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Déjà.

Cadavéré tend un vaste suaire sur la ville dont il n’est plus qu’un bourgmestre en sursis, sauvé de l’anéantissement politique par ce coronavirus source désormais des rares dialogues censés rapprocher les Franchouillards.

Un suaire pour une ville morte.

Un suaire qu’il affuble d’une autre dénomination : couvre-feu.

Sa façon à lui de cligner de l’œil en direction de Foutriquet 1°.

Finie la confination.

S’en vient le temps de l’auto-emprisonnement.

Je bouffe.

Des alouettes sans tête.

Préparées par D.

Cuites dans une sauce mitonnée par moi-même : ail, cébette, thym, laurier, coulis de tomates maison, picpoul, sel et poivre…

Agrémentées de deux verres d’un Château Romanin 2016 (un vin régional, en provenance des Baux de Provence, une bien agréable découverte).

Objectif : 120 kg à l’horizon J+40.

L’insensée obscénité des Puissants et des Médiatouilleurs : chanter de concert les louanges des personnels soignants.

Les mêmes engeances qui ont préconisé puis mis en œuvre la destruction des services de santé publique.

De Sarkozy en Hollande, puis de Hollande en Macron.

(N’en déplaise au gamin qui prétend succéder à Cadavéré…)

Les obsédés de la pseudo rentabilité.

Les valets des affairistes.

Je suppose que les personnels soignants ne sont pas dupes et qu’ils vomissent cette ignoble tentative de récupération de tous leurs actes de dévouement à la cause du Bien Public.

A quand l’appel au secours de médecins et d’infirmiers cubains ?

L’Italie ne vient-elle pas de franchir le pas et d’oser, en quelque sorte, transgresser les tabous ?

Les pauvres au secours des riches !

Le minuscule pays, cette île des Caraïbes, objet depuis soixante ans des persécutions perpétrées à leur encontre par leurs puissants voisins américains !

De prodigieux défenseurs de la démocratie, ceux-là.

Du Viet Nam au Chili, de l’Amérique Centrale au Moyen Orient.

La multitude de leurs crimes et le silence complice des états européens, hyper-démocratiques eux aussi (- j’entends encore Pompidou applaudir à l’assassinat d’Allende -).

Et voici donc que face à une crise qui s’avère d’autant moins maîtrisable que tout fut entrepris pour détruire les services de santé publique, voici donc que le recours à des personnels de santé cubains peut apporter des solutions susceptibles d’éviter la catastrophe.

Ces gens-là disposent en effet d’un savoir-faire, d’une expérience acquise, entre autres, en Afrique, lors de la guerre contre un autre virus, plus terrifiant encore que ce coronavirus qui sévit en Europe, le virus Ebola.

La Médiatouillerie aux ordres ne dit quasiment rien sur cette collaboration que ses donneurs d’ordre doivent estimée contre nature !

Les vieux réflexes impérialistes ont la vie dure.