Padanie

Lors de mes errances internauticiennes, j'ai découvert quelques articulets.
Des articulets qui contiennent quelques-unes de ces si pertinentes analyses politiques qui laissent entrevoir un avenir radieux.
Radieux pour celui qui prit le risque de s'opposer à sa famille politique et de créer une formation appelée à de grandes destinées.
Christian Jeanjean.
Le Visionnaire.
Car il en fallait de la témérité, du courage, de l'abnégation pour rompre avec l'UMP de Nicolas et créer l'URP, ce parti populaire (et non populiste), héritier du gaullisme historique.
Un gaullisme à ce point historique, donc tolérant, que Christian Jeanjean ne s'émeut même pas des graffitis laissés, à Palavas, par les nostalgiques de ceux qui rêvèrent d'exterminer le Général.

L'Union Républicaine Populaire est, de toute évidence, cette formation qui se prépare à bouleverser profondément le paysage politique, non seulement français, mais également européen.
Alors que l'UMP agonise, minée, paraît-il, par de sombres histoires d'alcôves et fragilisée par l'incurie de ses chefs, l'URP, d'obédience gaullienne, constitue le recours.
Le seul recours.
Car le temps presse.
Les élections présidentielles, si tant est que Nicolas soit en mesure d'atteindre au terme de son mandat, se dérouleront en mai 2012, soit donc dans à peine plus de deux ans.
Je l'affirme bien fort ici: la notoriété de Christian Jeanjean atteint déjà à de tels sommets qu'il est, bien plus que Coppé, De Villepin, Fillon ou Juppé, le seul leader politique capable de fédérer les droites et de leur assurer de nouveaux succès électoraux.
Je lui suggère cependant, lui qui se trouve, c'est bien naturel, trop à l'étroit dans les limites géographiques du seul Languedoc-Roussillon, de prendre le risque de proposer la création d'une Padanie transfrontalière.
Donc d'adjoindre à la Padanie orientale, celle d'Umberto Bossi, la Padanie occidentale (qui regrouperait, outre le Languedoc-Roussillon, la Catalogne et la Provence (Alpes, Côte d'Azur).
(Ce qui, par ailleurs, couperait définitivement l'herbe sous le pied du Roi des Cons et de son projet septimaniaque!)
Une nouvelle région à l'échelle européenne dont la capitale serait, bien évidemment, Palavas, cité phare où se sont mélangés, au fil des siècles (ou presque) toutes les composantes de ces identités méditerranéennes.
Prince consortable des Padanie, Christian Jeanjean serait alors en mesure de se lancer à la conquête de Paris (et, accessoirement, de Cergy-Pontoise) avant se s'installer pour deux ou trois mandatures dans le palais de l'Elysée.
Pari insensé?
Je suis convaincu que non.
L'homme qui se véhicule parfois dans la Traction qui fut celle des FFI et des FTP exacerbe ici, à Palavas, l'esprit de Résistance.
Il ne lui reste qu'à lancer un appel.
Celui que tout un peuple est prêt à entendre.
Ou plus exactement: un ensemble de peuples.
Sauf, bien entendu, le peuple corse qui, lui, a sa fierté.