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12 avril 2008

Paillote

Il n 'est pas inutile de revenir sur un récent dossier publié dans le Midi-Libre du vendredi 4 avril. Celui qui défraie la chronique palavasienne: les restaurants de plage.

Mais où donc s'arrête la curiosité des journalistes du quotidien régional?

Leurs investigations se limitent-elles à l'effleurement du sujet?

Si oui, au nom de quelle déontologie?

Voilà donc une restauratrice qui, si l'on en croit de vieux guides Michelin, a beaucoup oeuvré pour la renommée de la station balnéaire. Cette dame avait, je l'ai déjà relaté, obtenu une concession à quelques encablures du port, sur une portion de plage située, selon des normes anciennes, sur le domaine maritime.

Sauf qu'aujourd'hui, ce domaine n'est plus maritime mais portuaire. Ce qui change la donne et oblige à renouveler les concessions.

Sauf que la mairie s'étant emmêlée les crayons dans la rédaction de l'appel d'offre, toutes les concessions ont été prorogées d'un an, hormis celle de la restauratrice. Légalité républicaine oblige, n'est-ce pas?

Le Midi-Libre ne souhaite visiblement pas à en savoir plus. Le Midi-Libre entérine. Alors que le lecteur, lui, recherche dans le dossier incriminé une explication plausible. Ou, à tout le moins, la formulation d'interrogations. Pourquoi, diantre, ce passage du domaine maritime au domaine portuaire au moment où aurait dû s'effectuer le renouvellement de toutes les concessions? Le lecteur souhaiterait comprendre. Le Maire de Palavas fut-il, en d'autres temps, induit en erreur? Si oui, qui le lui a fait remarquer, et dans quelles circonstances? Le lecteur reste sur sa faim.

Mieux encore. Le lecteur se délecte, du moins s'il en a envie, d'un portait flatteur du prétendant, celui qui se voit déjà vainqueur, qui s'affirme prêt à se substituer à la restauratrice. Avec l'appui d'un fouteux célèbre. Mais qui n'a pas été interrogé, le dit fouteux, sur cet appui qu'il pourrait apporter au prétendant. Lequel prétendant aurait affirmé à l'innocente journaliste qu'il "compte investir beaucoup d'argent grâce à l'aide brasseurs." Quels brasseurs, si généreux à l'égard d'un homme soulagé d'avoir enfin "quitté le monde de la nuit" ? Quel monde de la nuit?

Voilà donc un dossier qui, sur le fond, n'en est pas un.

Le conseil municipal est, en principe, appelé à trancher entre la restauratrice et l'homme qui a quitté le monde de la nuit. Ce mardi 15 octobre. Après lecture, s'insinue l'étrange sentiment que les dés sont pipés. Et que le Midi-Libre n'a rien fait pour aider le lecteur à y voir plus clair. Sur les enjeux de cette étrange opération. Et sur quelques autres questions annexes. Comme, par exemple, de connaître l'exacte identité de ces gentils brasseurs et de quelques autres personnages périphériques à certaine radio.

Juste un détail, pour conclure. Le Midi-Libre entretient, lui aussi, la fiction de l'érection d'un centre de thalassothérapie (voir la colonne "Repères" dans le dossier incriminé). Là encore un sujet sur lequel un "grand" quotidien d'information s'honorerait en  prenant le temps d'enquêter!

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