20 ans

Un bien brave homme, notre Maire!

Que pousse l'irrépressible désir de réussir Palavas!

Après vingt ans de pouvoir!

"Enfin!", serait-on en droit de s'écrier, si......

Si, quelque part, ne s'insinuait le sentiment que celui qui réclame un délai supplémentaire pour atteindre enfin à la réussite ne prenait "les enfants du bon dieu pour des canards sauvages".....

Ca compte, tout de même, 20 ans!

Tenez.

"Enfin, nous déciderons ensemble des grandes orientations à prendre pour l'avenir de notre station. Nous organiserons un référendum pour décider des transports en commun: bus, petit train, tramway, pour la circulation, le plan d'urbanisme pour lequel vous aurez aussi à vous prononcer car Palavas-les-Flots est une démocratie et que la décision vous appartient."

Vous rendez-vous compte de la portée d'une telle profession de foi?

Des bouleversements qu'elle implique?

Une sorte d'annexe à la proclamation des Droits de l'Homme et du Citoyen!

Christian Jeanjean découvre qu'il est possible de ne pas décider seul.

Lui qui avait décrété la sortie de l'Agglo en débattant si peu et si tard devant le Conseil Municipal!

Lui qui n'informa les palavasiennes et les palavasiens qu'à la veille de la rupture!

Lui qui ne sollicita pas leur opinion!

Car, voici à peine plus de trois ans, la décision ne leur appartint pas. Elle releva du fait du prince.

La première réunion du nouveau Conseil Municipal augure mal de cette ouverture à la démocratie. Tant par le style que par la méthode.

Le style? L'Edile doté du micro, de l'unique micro. L'Edile qui, seul, est audible. L'Edile qui coupe les intervenants, qui anticipe, qui tance, qui menace parfois.

La méthode? "Circulez, il n'y a rien à voir". Surtout là où il est important de voir! La stratégie du strapontin.

Palavas n'est pas Pékin.

Encore que.....

C'est quoi, l'opposition??????

Hein?????????