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22 avril 2021

Caméléon

macron2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Photo Midi-Libre)

 

Michaël Delafosse et Emmanuel Macron, ensemble dans la foule.

Le cliché quadricomique est ainsi légendé par un plumitif subalterne (Ludo pour les intimes) chichement rétribué par la Bayletterie.

Une foule confinée derrière des barrières métalliques et les deux Héros de la monarchiante visite royale en la bonne ville de Montpellier protégés l’un et l’autre par des fier-à-bras sans aucun doute appointés par les services que pilote Gérald.

Le nouveau Bourgmestre frétille.

Ce Solfériniste enfin révélé a côtoyé le Roi, a devisé avec lui, s’est vu attribuer quelques flics dont il est légitime de penser qu’ils œuvreront au service de la population et a pris pour argent comptant les promesses de Celui qui s’est déclaré séduit par le chef-lieu de canton occitendu dont Il a assuré que ses lendemains chanteront.

Il n’est qu’un Solfériniste pour feindre de croire que la France incarne toujours la version idéale et donc universelle de la République.

Atteint de quasi cécité politique, le jeune et fringant Président de la Métropole ne peut évidemment entrevoir les perversions d’un système que l’Enarchiant Monarque transforme par touches successives en une machinerie autoritariste ne se connaissant qu’un seul ennemi : le Peuple.

Au cours des mois à venir, Michaël Delafosse Marchera-t-il dans les pas du Touquettiste ?

L’hypothèse est recevable.

Le nouveau Bourgmestre de Montpellier démontre chaque jour un peu plus qu’il a les dents longues, très longues.

La fréquentation passée de l’Imperator, sa soumission, ses silences révélèrent autrefois de conséquentes facultés caméléonesques.

Aujourd’hui encensé par les résidus de la médiatouillerie solfériniste tout autant que par la Dassaulterie, le voici prêt à embarquer sur l’Arche macronien, là où s’entassent les sauveurs des espèces rares, Banquouilleurs et Médéfieux associés.

 

Note à benêt : J’ai trouvé ce matin-même dans une courte chronique libellée par Patrick Rambaud un portrait succinct à la ressemblance du jeune et fringant Bourgmestre de Montpellier… « s’il portait une barbe courte c’était à cause d’un menton effacé et peu martial auquel il fallait redonner du lustre. Cela influait sur son comportement… »

(« Les cinq plaies du royaume » de Patrick Rambaud. Editions Grasset)

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