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Comédies
1 décembre 2020

(re)J+32

anne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois encore…

En ce premier décembre..

Le ciel a pris le deuil…

Un confinement irrévocable…

Une voix s’est éteinte…

Une si belle voix de femme…

Votre voix, Anne.

Ils en ont bien de la chance
Ceux qui croient que ça se pense
Ça se hurle, ça se souffre
C'est la mort et c'est le gouffre
C'est la solitude blanche
C'est la chute, l'avalanche
C'est le désert qui s'égrène
Larme à larme, peine à peine

Votre voix.

Et tous vos mots à vous, les traces qu’ils ont laissées en moi, portés par vos musiques…

Non non tu n'as pas de nom
Non tu n'as pas d'existence
Tu n'es que ce qu'on en pense
Non non tu n'as pas de nom

C’est cette chanson-là que je retiens parmi toutes celles que vous avez composées.

Elle est celle qui parle le mieux et avec le plus de justesse de ce que fut le combat des femmes en nos années de notre commune jeunesse.

Elle est, hélas, encore de ce temps, quand d’esprits malfaisants s’évertuent à interdire aux femmes  le droit de disposer librement de leur corps.

Quiconque se mettra entre
Mon existence et mon ventre
N'aura que mépris ou haine
Me mettra au rang des chiennes
C'est une bataille lasse
Qui me laissera des traces
Mais de traces je suis faite
Et de coups et de défaites

Vos défaites qui sont aussi mes défaites.

Je ne vous enclos pas dans cette seule chanson là, Anne.

Je vous dis ma gratitude de me l’avoir laissée entendre tant et tant de fois que ma conscience s’en est imprégnée, qu’elle est moi comme un partage que j’ai fait avec vous.

Le ciel d’hiver a pris le deuil.

Gris, uniformément gris.

Parfois chamboulé par le vent d’ouest.

Je pleure.

 

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