(re)J+21

La reconfinitude.

Mon enlisement.

Hier, jour de la découverte du Beaujolais nouveau, breuvage dont la consommation me fut interdite, je fis l’acquisition de ce qui fut la Jofrinette (mais qui ne l’est plus depuis que Lolo a décidé de faire don à la France des multitudes de ses lâchetés d’homme dit de gauche si bien à l’aise lorsqu’il fait usage de la partie dextre de son cerveau…).

Libé, dont je fais l’acquisition les jeudi et samedi de chaque semaine, en raison des quelques pages que le quotidien consacre aux livres en voie de parution.

Libé que je n’ai déployé que ce vendredi 20 novembre, au sortir d’une longue et réparatrice sieste.

Libé dont le titre de couverture me sidéra (avant même de me glacer le sang).

CETTE ULTRADROITE QUI INQUIETE LA POLICE

Inquiète la police ?

Dans sa globalité républicaine ?

Foutre dieu !

Libé victime d’une poussée de cataracte ?

Une vision déformée ?

Non pas lorsqu’elle observe les poussées de cette ultradroite dans une société par ailleurs sérieusement ultradroitisée.

Mais lorsqu’elle tourne sa lorgnette du côté de la police, laquelle, via son ministre et sa hiérarchie, peine pourtant à s’interroger sur elle-même et sur ce qu’elle produit au sein de ses propres troupes.

N’existe-t-il donc pas parmi cette police des franges de fonctionnaires ultradroitisées ?

La tentation du vote Le Pen n’y fut-elle pas majoritaire lors des élections présidentielles qui installèrent Foutriquet 1° sur le trône ?

La République serait-elle défendue par une majorité d’authentiques et de sincères républicains ?

La sécurité des Français serait-elle assurée par des gens qui dans leur totalité sont prêts à se battre pour que vive ce bien commun LIBERTE/EGALITE/FRATERNITE ?

La volonté du Monarque et de ses Chambellans est-elle conforme à la défense de ce bien commun ?

Je n’en demande que très peu à ce malheureux journal qu’est devenu Libé.

Un journal situé à l’extrême-droite de la gauche, sur des positions conformes aux exigences de ses bailleurs de fonds.

Je lui suggère tout bêtement de respecter ses lecteurs, fussent-ils occasionnels.

Tout comme je demande au nouveau Bourgmestre de Montpellier d’en finir avec ses moments d’exaltation sécuritaire.

M’insupportent ses saillies quotidiennes par le truchement desquelles il essaie de se présenter comme le PROTECTEUR de ses mandants.

La volonté même pas dissimulée de se « gagner » de la popularité parmi les couches moyennes (qui sont celles qui, en juin dernier, lui offrirent « sa » victoire).

La Cité, c’est le rassemblement de citoyens actifs et non passifs.

Des citoyens qui n’ont nullement besoin d’un Bienfaiteur, qui entendent être les acteurs des décisions politiques qui les concernent.

La démocratie est à réinventer.

Le nouveau Bourgmestre n’emprunte pas les chemins du renouvellement et de la renaissance.

Il laisse voir un conformisme aux contours a priori très macroniens, donc compatibles avec le système qu’il s’était engagé à combattre.