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7 février 2017

Begin the Beguine

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Ces moments-là sont si rares qu’il m’est impérieux d’en retranscrire les émotions qui les ont jalonnés.

Trop souvent en effet, ce qu’il advient sur les scènes des théâtres ne me concerne plus.

Ou si peu.

L’impression (subjective ?) de me confronter au déjà vu, au déjà entendu.

Quelques nuances dans l’habillage.

Quelques poussières ôtées sur le devant de la scène.

Quelques couleurs ravivées.

Un racolage des « bien pensant », des avignoniais estivaux, des festivaliers émérites, des téléramistes assoupis.

Le spectacle dit vivant mais qui tant de fois me parut plus près de l’agonie que de la renaissance.

Alors, quand survient le prodige, je ne me contiens plus.

Je clame mon enthousiasme.

J’exprime mon infinie gratitude à l’égard de celles et ceux qui, durant deux heures, firent obstacle à ma lente et inexorable descente au tombeau.

« Begin the Beguine ».

Un texte de John Cassavetes.

Une mise en scène de Jan Lauwers.

Quatre prodigieux comédiens.

Le théâtre.

Renouvelé.

Réinventé.

En ce lieu que les « bien pensant » exigent qu’il fut rendu aux routiniers, aux banaliseurs, aux timorés.

Un centre dramatique national.

Dont ils obtenu que Rodrigo Garcia le déserte dès la fin de cette saison.

Eux qui n’ont d’appétence que pour le spectacle quasiment mort.

Voilà.

La trace restera.

 

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