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6 septembre 2016

Scarpinades

gazette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est l’Héritier.

Celui que le Grand Georges extirpa d’un cabinet dentaire et puis lui proposa d’user au service du Bien Public de l’équerre et du compas (au maniement desquels il s’était initié au temps de ses incertitudes, de son incessante quête de la notoriété sans laquelle un Baron de Machinchose n’est, au bout du compte, digne d’aucune considération).

Plus qu’un arracheur de dents, il fut un avaleur de couleuvres, confiné dans le silence qui certes sied à l’apprenti mais qui fait affront à celui qui à force de travail et de ténacité s’éleva jusqu’au grade de Maître.

Sous le règne du Grand Georges, son Mentor, puis sous celui d’Hélène, qui eut quant à elle le grand malheur de n’être qu’une femme.

Devenu Grand Vizir de Montpellier au terme d’un scrutin bancal et si confus qu’il devint très vite évident que les classifications d’hier étaient désormais devenues obsolètes, le nouvel Hercule des Foires Electorales s’essaya de reproduire les enseignements de l’Homme qui avait, lui, débuté sa carrière sous les auspices de Mao et chanté les louanges de la Révolution Culturelle.

Tout comme le Gazouillant en Chef qui passa le Baron de Machinchose à la question avant de retranscrire à sa mode à lui les réponses anodines de celui qui a compris depuis belle lurette qu’il lui était plus commode et beaucoup moins astreignant de faire du neuf avec du très vieux.

Ce que démontre la si laborieuse interview publiée dans l’hebdo qui dans le Bas Languedoc peine à faire dans un seul et même mouvement la pluie et le beau temps.

Ce dont je m’indiffère.

L’Hercule des Foires Electorales ne fit illusion que durant les quelques semaines qui précédèrent le scrutin de mars 2014.

L’Héritier ne sauva que les apparences.

Lesquelles s’évanouirent bien vite, révélant alors derrière le rideau de fumée de la prétendue modernité le visage d’un condiottere pressé d’exercer le pouvoir sans s’embarrasser d’idées et de grands principes.

Bateleur aux gesticulations évidemment approximatives, le voici qui développe devant le Pierrot Gazouillant les recettes éculées des mets les plus insipides, recettes rassemblées dans un pense-bête à usage strictement domestique.

Donc le rien.

Le néant.

Collés bout à bout, quelques projets esquissés, votés, financés.

Des trucs ressassés.

Du copier/coller.

Sauf…

Sauf ce stade de foutreballe offert à Loulou.

Pour services rendus ?

Car enfin, Loulou, ce qu’il exige, ce qu’il a toujours exigé, c’est le beurre et l’argent du beurre.

Loulou dont la fortune s’érigea (et s’érige encore) sur le dos de celles et ceux qui à l’insu de leur plein gré paient chaque année la taxe sur le ramassage des ordures ménagères.

Un ramassage qui relève du Service Public.

Mais qui, comme tant d’autres services, est concédé à des marchands de soupe dont la seule ambition vise à amasser dans leurs cassettes personnelles et dans les délais les plus courts possibles les magots qui leur permettront, tel est du moins le cas de Loulou, d’embaucher deux ou trois douzaines de danseuses légères dont les évolutions sur du gazon verdoyant ne réjouissent que les coglione.

Une ligne de tram beaucoup trop onéreuse à réaliser au regard du gestionnaire qui se prétend scrupuleux ?

Alors que la construction du dit stade ne le serait pas, ou si peu, puisqu’il est question de partenariat public/privé.

Un partenariat dont les contribuables de Nice ou de Bordeaux n’ont eu qu’à se féliciter.

Enfin, presque, ou si peu !

Les contribuables ne sont-ils pas les dindons de la farce.

Une farce au goût très amer.

Même avec Phiphi dans le rôle de Scapin.

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