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Comédies
9 mars 2014

COMEDIE (147)

Les effroyables conséquences de l’âge, de ces formes déjà perceptibles qui anticipent sur la sénilité.

Hier, j’ai bel et bien vu passer place de la Comédie une meute étirée comptant nombre de notables issus des rangs de la frêchouillerie.

Une meute propulsant vers les halles Castellane le Transitoire.

Mais, et je suis dans l’obligation de méaculpater, mon précédent compte-rendu ignora la présence dans cet ensemble disparate du second ou troisième personnage de l’Etat.

(Je n’ai ni le temps ni l’envie de consulter Dominique Rousseau, éminent constitutionnaliste, pour connaître la place exacte de ce personnage dans la hiérarchie républicaine.)

Ce qui n’est pas rien, tout de même.

Le président de l’assemblée nationale.

Le camarade Claude Bartolone.

Un surdoué dont les dents rayent les parquets des plus nobles demeures de la République.

Prêt à succéder au Muguet Nantais, Grand Chambellan dont les jours sont désormais comptés en cet hôtel dit de Matignon.

Un camarade parti de rien mais propriétaire d’une somptueuse villa d’architecte, érigée dans la proche banlieue de Paris et offrant une vue exceptionnelle sur la capitale.

Parmi les fèces de boucs, j’ai trouvé un cliché qui m’a permis d’entrevoir ce que fut l’un des temps forts du regroupement devant les portes des halles.

Assis côte à côte devant une modeste table, le Transitoire et le peut-être futur Grand Chambellan.

Il croit me souvenir que l’un des deux, le Transitoire sans doute, tient un croissant dans sa main droite.

Derrière eux, les visages illuminés par la grâce, quelques seconds couteaux.

Dont le Jeune Homme bien comme il faut.

Qui couve d’un regard enamouré le second ou troisième personnage de l’Etat.

Prêt, semble-t-il, à pallier à toute défaillance physique ou intellectuelle, voire même morale, d’un camarade qui dans quelques semaines peut-être aura endossé l’uniforme de Grand Chambellan de notre Bon Roi François.

Il n’est certes pas le seul.

Mais sa soudaine reconversion dans le rôle du Notable Accessoire me dérange un tantinet.

Enfin, bon, l’oubli lié à ma précipitation narrative est désormais corrigé.

Sans les excuses d’usage.

 

 

 

Fifille sonne à la porte d’un quidam.

Si !

L’image est publiée dans l’édition dominicale du Libre Midi.

Fifille qui occupe la seconde place sur la liste qu’est censé conduire le Transitoire.

Une place dynastiquement correcte.

Une place qui laisse entrevoir un bien bel avenir pour cette gente personne qui, prétend-on dans les officines, est dotée d’un fort caractère.

 

 

 

L’édition dominicale du Libre Midi m’a également révélé que le Transitoire n’avait pas pris de gants pour licencier Marc Dufour, l’Illustre Modémiste.

Viré comme un malpropre !

Ce brave homme si dévoué à la cause du Bien Public !

Par un foutriquet sans grand avenir !

Un comble, non ?

Voilà tout de même une sage décision qui libère Marc Dufour de contraintes excessives et lui permet désormais de mettre en œuvre et sa folle énergie et son immense talent au service la SNCM (Société Nationale Corse/Méditerranée) afin de sauver la compagnie maritime (dont je sollicite régulièrement les services) d’un possible naufrage.

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