Sécurisation

Ce passage prétendument protégé qui va de la station de tram « Croix d’Argent » jusqu’au trottoir longeant l’avenue Villeneuve d’Angoulême est emprunté chaque jour, en période scolaire, par des dizaines de collégiennes et de collégiens.

L’expérience m’a appris à m’en méfier.

Puisque la chaussée appartient trop souvent à des automobilistes pressés.

Et qu’il n’est pratiquement rien qui soit en mesure, sur cette portion-là de l’avenue, de protéger les malheureux piétons.

Surtout pas ces barrières que laisse entrevoir la photo.

J’aurais dû effectuer depuis mon installation dans le quartier un décompte des automobiles franchissant à une vitesse outrancière ce virage mal relevé.

Celles que j’observe lors de mes passages quotidiens, qui sont quantité négligeable comparés à la densité de la circulation à certains moments de la journée.

Le pire aurait pu se produire.

Il n’est heureusement pas advenu.

Un certain samedi matin de l’an de grâce 2014, un pilote au volant de je ne sais quelle automobile a abordé ce dit virage à une vitesse excessive.

Il en a perdu le contrôle et le véhicule a terminé sa course contre le muret après avoir fracassé la barrière.

A cette heure matinale, il n’y avait aucun piéton sur le trottoir.

Mais puisque gouverner c’est prévoir, je m’autorise à alerter les autorités municipales.

Leurs services techniques ont très rapidement remplacé la barrière dite de protection emportée par la fougue de cet automobiliste.

Mais les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, et les dites barrières ne protégeant de rien, il serait judicieux de mettre rapidement en place un système contraignant les automobilistes à aborder cette courbe et le passage protégé à une vitesse « très » réduite.

C’est le moins qui puisse être offert aux dizaines de collégiennes et de collégiens qui, deux fois par jour, passent par là.