Vaticancan

L’image se répète.

De support en support.

Celle qui associe François et François.

Notre Bon Roi, serviteur fidèle des Médéfieux, représentant d’une raie publique qui n’en finit plus de se déshonorer.

Le Grand Manitou des Génuflexionnistes, cet homme qui observa un pieux silence tout au long des années durant lesquelles sur la terre d’Argentine qui est sienne les infâmes généraux torturèrent et massacrèrent tant et tant de belles jeunesses (ainsi que quelques-uns et quelques-unes des subordonnés à cet homme-là qui n’était alors qu’un évêque).

Que fout le Roi de France au Vatican ?

Cet état croupion qui se situe hors du cénacle des nations qui se prétendent démocratiques.

Quelle caution vient donc chercher à Rome Notre Petit Bonhomme qui est censé parler au nom d’une nation qui depuis plus d’un siècle a enclos le fait religieux dans la sphère privée ?

Quelle allégeance qui deviendrait comme un substitut de l’image que l’Eglise Cathodique rêve de réactualiser, celle d’une France fille aînée de cette Eglise-là ?

Auprès du successeur de cet autre Pape qui laissa faire L’Holocauste, qui ne prononça pas une seule parole qui eût pu alors laisser entendre qu’en son for intérieur il dénonçait la Shoah ?

Oubliant sans doute que l’antisémitisme se camoufle partout et en particulier dans les recoins obscurs du Vatican.

Les relations de Notre Petit Bonhomme m’exaspèrent.

Le Vaticancaneur aujourd’hui.

Le Tyran Saoudien hier, Tyran auquel, tel un vil trafiquant, il vendit tant et tant de ces armes qui ajouteront des monceaux de cadavres à d’autres monceaux de cadavres en ce Moyen Orient où il prétend, la main sur le cœur, exporter notre démocratie pourtant si peu modélisable.

Quelle morale ?

Sinon celle qui sied aux Marchands du Temple.

J’ai honte d’appartenir à ce que Lui et ses pairs appellent la « communauté nationale ».