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5 novembre 2013

Bretonnisations

Le Pouvoir vacille.
Bousculé par quelques milliers de Bretons que les Médiatouilleurs disent fort en colère.
En raison d’une histoire de gabelle, si j’ai bien compris.
Une gabelle inopportune.
Une gabelle de trop ?
Je n’en jugerai pas, mes compétences en matière de sciences économiques ne m’y autorisant pas.
Mais les Bretons m’inquiètent.
Non pas dans leurs protestations qui sont apparemment légitimes.
Mais dans cet alliage (plus que l’alliance) qui réunit dans un même creuset exploiteurs et exploités.
Sur des terres condamnées au pourrissement par des politiques imbéciles, des politiques irresponsables.
Là où l’eau est à ce point nitratée qu’il est recommandé aux infanticides potentiels d’en faire consommer à haute dose à leurs marmots.
Donc exploiteurs et exploités côte à côte.
Avec un dénominateur commun : le bonnet rouge.
Qui n’est pas un bonnet d’âne.
Encore qu’il soit urgent de s’interroger.
D’autant plus urgent que certains des exploités firent le coup de poing les uns contre les autres : entre ceux qui bloquaient les issues d’une usine et ceux qui exigeaient la sortie des cochons transformés de manière industrieuse (après avoir été élevés de manière industrieuse).
Ce qui illustre l’état de décomposition de ce qui n’est plus la classe ouvrière mais un ramassis d’ilotes englués dans des monceaux de dettes.
Et voilà que ces surexploités s’agglutinent aux cortèges patronaux.
Des patrons qui non seulement sont des surexploiteurs mais aussi des pollueurs, des pourrisseurs du milieu naturel, des conditionneurs de bidoches infâmes.
Il devrait être indécent de manifester au côté de ces gens-là.
Mais les ilotes ployant sous le poids de leurs dettes n’ont qu’une seule envie, une seule volonté : ne rien changer.
Afin qu’ils soient en mesure de rembourser à la Crapulerie Banquouilleuse le montant des prêts auxquels ils ont souscrit (après quoi ils se sustenteront des résidus des cochons élevés de manière industrieuse).
Sinistre spectacle.
Qui révèle la gangrène dont je suis certain qu’elle sera fatale à la gauche.
Celle du Monarque qui, au bout de trente, sera enfin parvenu à ses fins, « changer la gauche » en un magma droitisé.
Celle conjointe au Fils de Paul et à l’Hystérique Chavézouilleux, tandem de comiques troupiers qui nous rejouent le sketch de la maladie infantile du communisme.
Tout cela augure du pire.

Pace è Salute !

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