1 août 2013
Chroniques corses (post scriptum)
Sur la pointe des pieds…
P’tit Bout n’en a peut-être pas fini avec sa sieste…
P’tit Bout ne chante pas…
Des tortues qui mangent des crocodiles…
Là-bas, au Village…
Où me transportent les vers de Patrizia Gattacecca…
Dans l’une et l’autre langue…
Qui créent comme une polyphonie…
Dont je m’émerveille…
Un voyage hors du temps…
« Solu ti mandu
pezzi di stofa à mani sparte
da sti deserti lochi
duve bramu
a statina prufonda. »
« Je t’envoie des bouts de tissu
à pleines mains
de ces lieux déserts
où j’attends
solitaire
la profondeur de l’été. »
« Lugliu
di i ghjochi
d’ombra prufonde è verdi
Ci emu dimenticatu
U farru di e parolle. »
« Juillet
aux jeux d’ombre et
d’asphodèles
aux eaux profondes
et vertes
tu nous faisais
oublier
la prison des mots. »
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