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24 janvier 2018

Gilles et Jean-Guy

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Qu’attendaient-ils, qu’espéraient-ils de leurs rencontres parisiennes, en ces palais où certaine France s’incarne dans de vils serviteurs ?

Dites-moi, Gilles, Jean-Guy ?

Qu’attendiez-vous d’autre que la fin de non recevoir que vous infligea le Grand Chambellan, secondé par le Grand Chef des Argousins et assisté par la Dame Pipi que vous aviez reçue auparavant et avec tant de prévenance sur votre terre corse ?

Aviez-vous cru en cette fable d’une brutale conversion au « girondisme » des exécutants des politiques qui furent invariablement les mêmes et sous tous les régimes à l’égard de tous les territoires conquis et colonisés par les féaux des monarques qui ont régné sur ce pays qui se soit grand et dans lequel le hasard me fit naître ?

Jean-Guy, peut-être, qu’une onction papale, la main apposée à l’arrière du crâne du visiteur du siège que l’on dit saint, a convaincu que le miracle, en toute circonstance, relève du possible.

Mais vous, Gilles ?

Vous que votre métier d’avocat avait conduit à fréquenter les prétoires de la raie publique ?

Ceux (beaucoup plus que celles) qui sont désormais vos interlocuteurs sont des produits d’une machinerie étatique qui ne se déjugera pas : pour elle – et donc pour eux – la Corse n’est qu’un tout petit morceau de leur France.

Pour l’éternité des temps à venir.

A ses yeux, à leurs yeux, l’Histoire est écrite une fois pour toutes.

Il n’est donc ni retour en arrière ni marche en avant qui soit autorisé.

Qui vous soit autorisé.

Comme tous leurs devanciers, ils agiront dans l’ombre, achèteront les consciences et useront, si nécessaire, de la terreur.

Afin que rien ne bouge.

Afin que rien ne change.

Face à vous, vous avez la vieille France, la France des archaïsmes, la France réactionnaire.

Face à vous, vous avez la descendance directe des plus cruels, des plus brutaux des colonisateurs, ceux qui auraient soit disant servi ce pays et concouru à sa grandeur.

Quand il n’agissait, qu’il s’agit encore, que de favoriser l’enrichissement de l’oligarchie.

Elle en qui s’incarne l’alliance immuable du sabre et du goupillon.   

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