Ouf!

Ouf !

C’est terminé.

Le grand raout.

Ca m’a beaucoup insupporté.

Non pas tant la geste sportive que cette omniprésence médiatique qui a fini par réduire le drame syrien à un banal fait divers.

Ou presque.

Indignes les hurlements imbéciles de ces journalistes arrimés à leurs micros.

Grotesque l’infantile exaltation des faits d’armes de « nos » sportifs tricolorisés.

J’évoque ici la radio de service public et non point la télévision dont je me prive sans le moindre dommage depuis cinq ans.

Une dénaturation du sport dans l’exaspération nationaliste qui me choque, me navre, me plonge dans de folles colères.

A quand des Jeux Olympiques sans drapeaux nationaux, sans hymnes, juste la fraternelle rencontre de sportifs venus du monde entier ?

A quand des Jeux Olympiques sans banquiers ni affairistes ni épiciers ?

A quand l’authentique rencontre d’hommes et de femmes libres dans un monde désentravé du Veau d’Or ?