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10 mars 2016

Galère

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« Galère » !

Dix fois, vingt fois répété ce nom commun féminin par une voix féminine au lendemain de la Journée Internationale de la Femme.

Sur les ondes d’une radio de service public chargée de manière itérative de diffuser de l’information.

De l’information objective, bien entendu.

De l’information libre de toute contrainte.

Dans une démocratie aussi exemplaire que celle qui prévaut en ce beau pays de France, la liberté de bien informer, d’informer honnêtement et objectivement, celle liberté-là ne subit en effet aucune entrave.

Ni au sein d’une rédaction soumise aux obligations du service public ni même au sein de celles qui sont placées sous la tutelle de vertueux Médéfieux.

Donc, « Galère » !

Un mot répété dix fois, vingt fois, le temps pour moi de préparer puis d’avaler hier matin mon petit-déjeuner.

Et d’ouïr, aux premières heures d’une journée de grève des cheminots, les propos de la journaliste commise à la lecture des dépêches.

La « grève » des cheminots ne pouvant impliquer que la « galère » dont souffrent bien évidemment les usagers des services publics des transports.

Tant il est vrai que ces usagers (et auditeurs potentiels d’une radio de service public) sont les « otages » d’odieux individus nantis de privilèges exorbitants.

Dont celui de se mettre en grève quand bon leur semble, pour des motifs, la plupart du temps, futiles et dérisoires.

Alors, la « galère » !

Nom commun féminin destiné à s’ancrer dans les esprits non seulement des usagers mais aussi, et ceux-là sont de très loin les plus nombreux, de ceux qui jamais n’empruntent le train ou le métro.

Nom commun féminin aux réminiscences  qui vous flanquent des frissons.

Bancs, boulets, chaînes et fouets.

Garde-chiourme.

La « galère » !

Nom commun féminin à usage répétitif, intégré depuis belle lurette dans l’arsenal idéologique imposé aux Médiatouilleurs par les Médéfieux et leurs serviles relais au sein d’une profession désentravée de toute obligation en matière de déontologie.

Ma matutinale Lectrice de dépêches, hier, fit de ce nom commun féminin un usage immodéré.

Sans se poser la moindre question.

Sans jamais se demander pourquoi son cul de Lectrice restait rivé au banc d’infamie.

Sans jamais tenter de bouger ses neurones rivés, il est vrai, à des boulets idéologiques, qui font d’elle tout autant que de ses pairs, des galériens de l’information.

Celles et ceux qui rament en cadence et qui derrière leurs œillères s’avèrent incapables de concevoir autre chose du vaste monde dont ils prétendent transmettre les reflets que les recoins obscurs enclos dans les chiottes où défèquent les Puissants qui sont leurs Maîtres.

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