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Comédies
18 novembre 2011

COMEDIE (52)

Ils continuent à faire de leur France la Fille aînée de l'Eglise.
Les Génuflexionnistes Intransigeants.
Dont les rodomontades enchantent le Chanoine de la Transe, Monarque d'une raie publique en voie de délitement.
Proglio, PDG d'EDF, proclame, lui, que cette France là est la Mère du Paradis de la Nucléairisation.
Le Minuscule lui emboîte illico le pas.
Sur un même registre, le Maître des Atomes et le Vigilant Serviteur des intérêts des Médéfieux conduisent une virulente campagne de propagande.
(Au point même que le Chanoine de la Transe eut l'insensé culot de s'ériger en défenseur intransigeant d'une industrie sensée faire le bonheur des générations futures.)
(Puisque la nôtre est d'ores et déjà condamnée à passer sous les fourches caudines maniées par les ploutocrates bruxellois!)
La démocratie est tout bonnement bafouée.
La démocratie n'en finit plus de crever de sa belle mort.
Tandis que l'Amaigri se voile la face.
Voilà donc que des questions fondamentales sont exclues du débat.
Voilà donc que les françaises et les français sont instamment priés de ne croire qu'en une seule vérité révélée, celle que nous dispensent Proglio et son Obligé.
La thèse.
Mais surtout, qu'elles et ils ignorent tout de l'antithèse assimilée à l'hérésie.
Ce qui autorise le recours au mensonge, à la falsification, au bourrage de crâne éhonté.
L'Amaigri ne rue pas dans les brancards.
Il se contente d'enfiler son suspensoir.
Dans ces temps où il faudrait sonner le tocsin et composer un nouveau Chant des Partisans.
Car il ne fait aucun doute que tout refus d'entrer en Résistance induit la collaboration servile avec les ennemis du Peuple Souverain.
Cette collaboration que les syndicats dévoués au service exclusif de la Bonne Fée Electricité assument sans la moindre vergogne en reproduisant dans un saisissant mot-à-mot (ou un copier/coller?) la propagande initiée par le PDG d'EDF et son Obligé.
 
 
Se soumettre ou se démettre?
Voici tout de même que quelques Indispensables se résolvent à mettre en pratique les décisions votées par les militants socialistes.
Fi du cumul.
Dédé la Science obtempère.
Le Président du Conseil Généreux (de l'Hérault) ne sera pas candidat aux prochaines élections législatives.
Fort bien!
J'applaudis.
Mais Dédé la Science émet tout de même l'idée que sa remplaçante (ou son remplaçant?) soit une personnalité conforme à ses exigences.
("Je souhaite qu'elle -la circonscription- revienne à une femme ou à quelqu'un dont j'apprécie la valeur morale.)
Tout est dans ce "j'apprécie".
Qui laisse entrevoir ce qu'il faut de soumission aux intérêts si particulier du Président du Conseil Généreux (de l'Hérault).
Un Conseil auquel Dédé la Science exprime tout son attachement: "Je suis maintenant un homme heureux. Je vais pouvoir me consacrer entièrement à ce département."
Gonflé, Dédé la Science!
Personne ne lui avait demandé de cumuler les fonctions. Il présidait déjà aux destinées du Conseil Généreux lorsqu'il jugea nécessaire de faire don de sa si noble personne à l'éminente cause d'un socialisme alors en voie de dépérissement.
Et donc de se faire élire député.
 
 
Un autre Indispensable?
Min p'tit Bourquin!
Qui s'est oxygéné au Népal durant deux longues semaines!
Et qui s'en revient parmi les siens pour assumer ses cumulardisations: Président du Conseil Régional et Sénateur.
Ce qui n'est pas rien pour cet homme qui de toute évidence n'avait pas lu Rosanvallon lorsqu'il publia une courte note de lecture dans le mensuel de la Région (Pierre Rosanvallon, "La société des égaux").
C'est vrai: le cumulard ne peut être à la fois au four et au moulin!
Reste néanmoins que cet homme-là est un émérite aventurier. Tenez, lisez ses plus récentes confidences: "Nous avons mangé par - 20°C, avec 1,20 mètre de neige. Nous avons emprunté des routes d'un mètre de large, avec des pierres qui nous tombaient dessus, bravant le manque d'oxygène."
Je retiens à peine une larme qu'en ces temps d'austérité intellectuelle je qualifie de furtive.
 
 
Les Inrocks consacrent quelques pages de leur édition de cette semaine à notre bonne ville de Montpellier.
Le "chapeau" politique est d'une totale vacuité, tout plein de lieux communs et de recyclages d'une affligeante banalité.
L'image de Mathilde Monnier en une ne fait pas oublier l'inconsistance du portrait consacré à la chorégraphe.
Mathilde méritait beaucoup mieux qu'un rapide coup de chapeau.
Les journalistes des Inrocks auraient-ils conduit leur enquête depuis leur siège parisien?
 
 
 
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