COMEDIE (51)

Juyet en novembre.

Besson de cloches à Pâques?

L'Amaigri, qui s'est prononcé en faveur du développement du râble, pourrait se lancer dans une entreprise de recyclage.

Celui des transfuges.

Ces individus qui ont laissé croire que droite et gauche, c'est du pareil au même.

Ceux qui ont pris l'aberrante responsabilité de nourrir la confusion idéologique et qui pour prix de leur vile trahison furent nommés Chambellans au près du pire des Monarques de notre déliquescente raie publique.

Hirsch Hirsch hurrah!

Les copains et les coquins dont le sens de l'irresponsabilité a nourri le terreau sur lequel prospère la Fille du Borgne.

Puisque droite et gauche c'est du pareil au même, il n'est plus, en effet, d'autre alternative que de réclamer aide et assistance aux sbires de l'extrême-droite.

Quant à l'Amaigri, il n'est rien de plus qu'une chiure de mouche sur le vitrail qui exalte le culte du Veau d'Or.

Les camarades socialistes de tout en haut m'exaspèrent.

Voilà-t-il pas qu'ils m'imposent de voter, aux prochaines élections législatives, pour un certain Roumégas, candidat de l'Ecologie de Centre Droit.

Un diktat que je refuse et qui me conduira à l'abstention.

Puisque je revendique ma liberté de choix.

Ce qui est le fondement même de la démocratie.

Privé de cette liberté, je ne me sens en effet plus en démocratie.

En aucune façon, je ne me reconnais dans Europe Ecologie, formation de droite puisque tout juste capable de promouvoir un prétendu capitalisme vert.

Donc une ineptie.

De plus, je ne me reconnais pas du tout en ce candidat de pacotille qui s'évertua à devenir Roumégas de France, puis qui s'en revint à Montpellier jouer la partition plus modeste de Roumégas de ville.

Je me reconnais si peu en lui que si le parti socialiste s'obstine, je mènerai campagne contre lui.

Voilà qui est écrit!

Le Calamiteux Pouêtepouête, maire de Palavas, a sollicité un complaisant interviewer, lequel a recueilli les propos de celui dont les alexandrins boitent en dépit du bon sens.

Et ces propos-là ont été publiés dans un torche-cul aux localismes fort approximatifs.

Le Calamiteux Pouêtepouête ne se hasarde plus à revendiquer la remise sur rail du petit train qu'immortalisa, voilà quelques décennies, un certain Dubout.

Il consentirait tout de même à ce que le tram s'en vienne enfin jusqu'à Palavas.

Mais à ses conditions à lui.

En empruntant un itinéraire dont il a lui-même esquissé les contours.

Car cet homme-là est un génie qui entend laisser une trace dans l'histoire d'une station balnéaire au devenir cependant particulièrement incertain.

Une station qu'il aura bétonnisée sans la moindre considération sur les conséquences écologiques qu'induiront ces murailles dont la laideur afflige le regard.

Une station où, dès les beaux jours, s'empilent les automobiles au mépris des règles les plus élémentaires de la sécurité.

Palavasien par accident, j'ai milité contre la décision arbitraire du Calamiteux Pouêtepouête: le divorce.

J'ai milité pour le retour de Palavas dans l'Agglomération Montpellier.

J'ai milité mais me suis confronté à l'indifférence des petits chefs socialistes.

Aujourd'hui, je ne varie pas d'un iota: le réintégration de Palavas dans cette Agglomération doit être le préalable à toute négociation pour l'arrivée du tram dans la station balnéaire.

C'est une question de cohérence géographique et économique.

C'est donc l'intérêt des habitants.