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18 février 2011

Orgasmitique

L'aveu est lourd de sens.

Il est formulé en page 30 du Libé de ce vendredi 18 février.

Retranscrit en gros caractères.

"La jouissance des femmes (me) fait peur".

Voilà.

Ni plus ni moins.

Joffrin, que personne n'a pourtant soumis à la question, oui, Joffrin passe à table.

Un aveu qui relève cependant de la litote.

Joffrin, individu frileux et conforme, a peur de toutes les formes d'orgasmes.

Et tout particulièrement des orgasmes révolutionnaires.

(Sauf lorsqu'ils se produisent à quelques milliers de kilomètres de la chambre de bonne que lui sous-loue son maître le Banquier.)

Joffrin ne cunilingusse que par personnes interposées.

De peur de débordements intempestifs, donc non contrôlables.

Comme en témoignage ses virevoltes.

Du si anachronique Nouvel Obs à Libé puis retour à la case départ.

Aujourd'hui encore commis d'un banquier et demain dépositaire des couches-culottes dont se pare Jean Daniel.

Donc la peur de l'orgasme féminin, lequel est éminemment révolutionnaire, puisque contraint, blâmé, contenu, condamné par toutes les églises qui sont au progrès ce que la crotte de mouche est au guano.

Le trouillomètre à zéro, Laurent, dès que s'expriment les signes avant-coureurs du séisme.

La preuve?

Aujourd'hui encore, vendredi 18 février, ne voilà-t-il pas qu'il nous vante, une fois de plus, une fois de trop, l'Efféministe (qui est également le personnage favori du si décadent Nouvel Obs).

Cette phrase en une qui, elle aussi est lourde de sens: "Auréolé de sa réussite à Washington, Dominique Strauss-Kahn veut faire de son action au Fonds monétaire international un atout pour 2012."

Le gentil, le sympathique, le vigilant, le diligent serviteur des intérêts des Capitalistes et des Banquouilleurs!

Digne de porter la couronne!

Donc en mesure de poser son cul sur le trône!

Dès juin 2012.

Cet homme-là si confortablement installé à l'extrême-droite de la gauche, dans ce no man's land où grenouillent celles et ceux qui s'acoquinent si bien avec le système dominant.

L'orgasme joffrinien n'a évidemment rien de tellurique.

Il résulte de l'acte banalement onaniste, le seul qui soit à la mesure d'un si falot personnage.

Acte qu'il accomplit trois fois l'an en contemplant l'image sacro-sainte de son icône!

 

A Voce Rivolta!

 


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