Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Comédies
9 janvier 2010

Pléiade

Eh oui!
Notre Edile qui, voilà quelques années de cela, s'était autoproclamé Poète se réclamait également de la Pléiade, ce mouvement littéraire dont le représentant le plus connu est Pierre de Ronsard.
(Joachim Du Bellay, Rémy Belleau, Antoine De Baïf, Pontus de Tyard, Jacques Pelletier du Mans - puis Jean Dorat-, Etienne Jodelle).
220px_PierredeRonsard1620
J'attendais donc avec impatience sa plus récente production poétique.
Elle vient de me parvenir dans le numéro 25 (décembre 2009) du "journal de communication de la municipalité".
Je n'irai pas par quatre chemins: les sept de la Pléiade auraient relégué Christian Jeanjean à des fonctions, non de secrétaire, mais de palefrenier.
En 44 alexandrins (dont quelques uns en équilibre particulièrement instable), notre éternel Apprenti (poète) accumule tout ce qui caractérise les efforts louables d'un élève de seconde confronté à la découverte des règles établies par les Maîtres de la Renaissance.
Au bout du compte, du lourd, du besogneux, une composition aux rimes d'une insigne pauvreté.
Mais chacun étant libre d'estimer le niveau de son talent et de s'accorder les titres et mérites les mieux à même de nourrir son ego, je m'empresse de délaisser les questions de forme.
Là où je m'insurge, c'est qu'à l'instar de l'homme qu'il a tant aimé, un certain Chanoine de la Transe, Christian Jeanjean se met tout à coup à dégouliner d'une religiosité dont l'observateur attentif est en droit de s'interroger sur les sources de l'inspiration du Poète.
S'il prend le temps de renifler, il perçoit en effet de vagues relents "scientologiques". A peine maîtrisés. Mais tout de même?
Ce prétendu poème a-t-il sa place dans une publication dont l'édition s'inscrit dans le cadre général des lois et règlements de la république française?
Que Christian Jeanjean ressente la nécessité d'exprimer ses (nouveaux?) élans mystiques, c'est son droit.
Qu'il se serve pour cela d'un journal dont le financement est assuré par le budget communal ne me paraît pas conforme à la neutralité religieuse que se doit de respecter celui qui est, a priori, l'élu de tous les palavasiens.
Cette question-là ne peut pas ne pas être posée.

Publicité
Publicité
Commentaires
Comédies
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité