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15 septembre 2009

Ygrec Pêt

En ce dimanche 13 septembre, jour de la Saint Aimé, alors que je pataugeais parmi les vaguelettes du côté de Maguelone, mon attention fut attirée par les vrombissements d'un puissant aéronef.
Un Tupolev.
(Normal, puisque depuis cinq ans, les milliardaires russes, avides de se nettoyer le gosier à coup de grandes rasades de l'eau gazouillante de la source Saint Pierre, sont sensés assurer la prospérité de la station balnéaire.....).
Et, arrimée à l'arrière de l'engin volant, une banderole sur laquelle un peintre amateur avait bariolé: "CHRISTIAN JEANJEAN NOTRE PRESIDENT".
Le même Tupolev avait, selon certain témoignage, survolé dès le samedi d'autres contrées, dont celle sur laquelle règne un certain Raymond Couderc.
Comme une sorte de défi lancé à celui qui, depuis trois bons mois, est devenu l'exclusif adversaire de notre Edile dans la compétition qui s'achèvera en mars 2010: les élections régionales.
C'est un certain Ygrec Pêt (de nonne?) que le Libre Midi a chargé du compte-rendu de l'affrontement titanesque qui oppose désormais le sénateur-maire de Béziers au maire de Palavas.
Le même journaliste qui avait réussi l'exploit de signer dans son journal , voilà dix-huit mois de cela, le compte-rendu d'une réunion du conseil municipal palavasien dont il avait été notoirement absent.
Depuis lors Ygrec Pêt a, en quelque sorte, viré de bord.
Ou, plus exactement, il a changé de fonction.
De celle de passe-plats à celle de mouche du coche.
C'est que le Libre Midi sait où se situent ses intérêts de moyen et de long terme: Christian Jeanjean, selon les analyses des dirigeants du quotidien régional, n'est évidemment pas le cheval sur lequel il faille miser le moindre centime d'euro.
Ygrec Pêt (de nonne?) a donc été chargé de libeller les articles dans lesquels est écornée l'image de celui qui assure que "des militants socialistes et même communistes m'ont assuré qu'ils voteraient pour moi".
Il assume donc sa mission, ce brave Ygrec Pêt.
Un brave petit soldat du journalisme sans conscience.
Hier correspondant fantôme.
Aujourd'hui, spadassin.
Précisant cela, je ne prends évidemment pas le parti du maire de Palavas.
Je mets simplement l'accent sur des modes de fonctionnement d'une presse (en l'occurrence le Libre Midi) qui ne traite de la politique locale et régionale qu'en fonction des marchés publicitaires qu'elle négociera avec les gagnants.
Reste la lutte des deux titans.
Je la commenterai au cours des prochains jours!

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