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23 août 2008

Omerta

Une brève dans le Libre Midi du vendredi 22 août: un patron pêcheur d'ici, de chez nous, aurait maille à partir avec la maréchaussée.

Le motif?

Anodin. Quelques dizaines de thon se seraient, par inadvertance, pris dans des filets destinés à ramasser rascasses et autres maquereaux.

J'hypothèse, bien évidemment.

Puisque le Libre Midi du samedi 23 août est muet sur toute la ligne.

Et que la société des pêcheurs l'est tout autant.

Enfin, presque.

Car si cette société-là refuse de répondre aux interrogations formulées par celui, l'étranger, qui cherche à comprendre les raisons de l'intervention de la maréchaussée, les discussions de trottoir(s), à la mode palavasienne, sont édifiantes.

Il suffit de laisser traîner l'oreille (droite) pour connaître le nom de celui qui pourrait bien connaître les foudres de la justice.

Un brave homme. Un honnête citoyen.

Qui préfère s'en prendre (voir l'édition quadricomique d'un certain journal) aux plaisanciers ("qui débarquent à Palavas") engagés dans les concours de pêche au gros, plutôt (semble-t-il?) qu'aux puissants voisins sétois, écumeurs des mers s'il faut en croire la légende.

Reste un problème de fond: qui dit la vérité dans cette affaire du thon de la Méditerranée? Les patrons pêcheurs? Les scientifiques chargés de suivre les évolutions des populations de cette variété de poisson?

J'ajoute qu'il est trop facile de mettre cause la seule commission européenne sans jamais pointer les incohérences de la politique conduite, en France, par un certain Michel Barnier.

Un ministre qui appartient à la même formation politique que notre Edile. Une famille politique qui est aussi un peu celle de celui dont il est recommandé de ne pas prononcer le nom!

A Palavas, tout est toujours affaire de famille!

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