Pourquoi?

Oui. Pourquoi?

Pourquoi la multiplication des tentatives d'intimidation?

Puisque, à mes yeux, le recours à la violence, les agressions physiques, les menaces à peine voilées, les insinuations relèvent d'une stratégie délibérée dont je réaffirme qu'ils et elles ne visent qu'à un seul objectif: contraindre au silence.

"Circulez, il n'y a rien à voir!"

Jusqu'au sein du Conseil Municipal. Où la réunion dont je fus le témoin ne constitua qu'une parodie d'un exercice normal de la démocratie. Pour les élus de l'opposition qui ne purent s'exprimer dans la continuité de leur argumentation, constamment coupés par les interventions du Maire qui seul disposait d'un micro et qui commentait, démentait, anticipait. Pour les élus de la  majorité réduits à faire de la figuration et ne disposant, a priori, d'autre prérogative que d'approuver chacune des délibérations présentées par le Maire.

(Relation de cause à effet? Lors de la réunion du 16 avril, huit des élus de la majorité auraient été absents et et se seraient faits représenter.)

Donc, pourquoi?

Telle est bien la question centrale.

La question que ne pose pas la Médiatouillerie régionale et, en tout premier lieu, le Midi-Libre qui a commis cette semaine deux articles révélateurs du peu de cas qu'il fait des questions de la démocratie à Palavas. Lui qui se montre, ce cher Midi-Libre, si intransigeant lorsqu'il évoque, par exemple, ces mêmes questions au sujet de la Chine ou de Cuba.

(Question annexe pour des journalistes dignes de cette belle profession: le suffrage universel peut-il, seul, justifier de l'exercice normal de la démocratie?)

Pourquoi?

"Circulez, il n'y a rien à voir!"

Sinon?

Comme le chantait Souchon: "Tartagueule à la récrée!!!!"