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21 février 2008

Sondage

Si je me sonde au plus profond de moi-même, Christian Jeanjean ne dispose d'aucune chance de préserver son siège.

Même si je me confronte à un moi-même élargi.

Si je m'essaie à redevenir un homme raisonnable, si j'analyse en fonction des critères dont je fis autrefois usage, mon optimisme se nimbe d'un voile d'inquiétude.

Parce que, caha plutôt que cahin, le système clientéliste instauré par Christian Jeanjean continue à produire des effets pervers. Même si, le 9 mars, il démontrera ses limites.

J'y reviendrai au cours des prochains jours.

Parce que le Candidat de l'Opposition se trouve, malgré lui, impliqué dans une épreuve de demi-fond, là où il eût été plus sage de contraindre le Calamiteux Pouêtepouête à s'engager dans un marathon.

C'est que ce candidat n'a guère été aidé.

Par un certain Guibal qui justifiant de ses carences, de son inertie, de son incurie, préféra, dans une fort sommaire déclaration, enclore l'électorat palavasien à droite plutôt que d'analyser avec pertinence les raisons de la défaite de la gauche au second tour des élections législatives de juin dernier dans une circonscription très "agglomérative".

Par l'ensemble des formations de gauche, absentes des débats essentiels depuis des lustres.

Leur silence, lors de la sortie décrétée par Christian Jeanjean de cette Agglo qu'évoque si souvent ce blog, a privé les palavasiennes et les palavasiens d'un débat qui leur permettrait d'y voir aujourd'hui beaucoup plus clair sur les enjeux.

L'opposition fut inaudible.

Le mérite du candidat de l'opposition est d'autant plus grand qu'il fut et qu'il reste dans l'obligation de surmonter des handicaps particulièrement lourds.

Reste cependant, sans qu'il soit besoin d'en appeler aux sondouilleurs d'opinion, que le ras l'bol à l'égard de la gestion de la municipalité UMP de Palavas, dirigée par le président de l'UMP héraultais, se heurte à un mécontentement qui va bien au-delà du rapport de force issu de l'élection présidentielle.

Emerge une sorte de conscience collective qui exprime, de façon peut-être confuse, un refus de laisser la bride sur le cou, six ans de plus, à Christian Jeanjean. On ressent ce qui est plus que de l'usure: une incapacité à faire naître du nouveau, à créer une dynamique nouvelle.

La gestion plan-plan, la ringardise, le copinage créent plus d'inquiétudes qu'elles ne fédèrent d'énergies.

Le maire sortant conduit une campagne frelatée qui ne se confronte ni au bilan ni aux perspectives d'avenir.

L'homme qui a isolé Palavas, qui a préconisé le repli, atteint à ce seuil du discrédit à partir duquel beaucoup de choses deviennent possibles.

Encore faut-il ne pas cesser un seul instant de le lui rappeler, au cours des deux semaines à venir.

Ses mécomptes sont considérables.

L'essentiel, désormais, est que les palavasiennes et les palavasiens le comprennent et l'admettent.

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