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7 décembre 2020

(re)J+38

choux 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des choux de Bruxelles cohabitant avec des lardons.

De la poitrine fumée, la seule qui soit en mesure de trouver grâce à mes yeux.

Je vénère les choux de Bruxelles.

Des légumes récoltés en hiver, après que les premières gelées les aient attendris.

Leurs pieds formaient une barrière au fond du potager qu’entretenait Edouard, feu mon aïeul.

La cueillette exigeait patience et tact : pas question d’arracher le chou et de blesser la tige mais l’obligation de le faire venir à soi au terme d’une torsion.

J’ai savouré.

Puis j’ai siesté.

Près de deux heures.

Un sommeil de plomb.

Dont j’ai regretté de m’extraire.

Reconfinitude pour reconfinitude, autant sombrer dans le néant.

Voici que se rapproche le solstice d’hiver.

A peine plus de deux semaines avant que ne s’opère la bascule.

Je déteste les mois en bre.

Une détestation fort différente de celle que je voue au Monarque et à son Enarchiante Cour.

Mais qui est tout de même de la détestation.

Que je ne gradue pas.

A peine une interrogation : quelle forme précoce d’abrutissement conduit des jeunes gens et des jeunes filles à dialoguer avec quelqu’un qui leur voue un tel mépris ?

Pourquoi, à dix-sept ans, se parer des atours de l’adulterie et s’en venir jouer les comparses (ou les utilités ?) sur les tréteaux de la société du spectacle, un spectacle mis en scène par le Monarque lui-même ?

Les yeux bandés, menottés, ils se sont convaincus de vivre dans un pays, parangon de toutes les vertus démocratiques.

En ouïssant le dit Monarque, ancien commis aux écritures dans une grande banque d’affaire.

Puisqu’ils ne se bouchèrent pas les oreilles.

Etat totalitaire ?

Etat policier ?

Qui légitime sa propre violence ?

Ils ne sont pas de ces lycéennes et lycéens que quelques tortionnaires contraignirent il n’y a pas si longtemps de cela à rester agenouillés afin d’expier leur désir incongru de contestation de la démocratie macronienne, celle qui ouvre toutes grandes les portes de l’arbitraire et du totalitarisme.

Ils sont la soumission.

Ils sont la négation de l’intelligence.

Ils sont l’obscurantisme en marche.

 

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