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14 avril 2016

Phiphi et Maxou

saurel_et_ses_moutons

 

 

 

 

 

(Source: FR3)

 

L’Hercule des foires électorales jouant au berger à Malbosc !

Privé de sa Marie-Antoinette, la Biche de Cérynie, qu’il captura au nez et à la barbe du Ratatinable, l’Artémis des déroutes, électorales elles aussi, des féaux de Nicolas.

En compagnie de laquelle il eut chanté la comptine écrite par un certain Fabre d’Eglantine (que vous retrouverez dans l’opéra de Louis-Victor Simon « Laure et Pétrarque »).

Le Baron de Machinchose n’est de toute évidence, la photo en témoigne, pas un familier des ovins.

Sa main posée sur le dos de l’un des bestiaux semble en effet exprimer ce que je traduis par de la répugnance.

L’animal ne fut pas tondu et il n’est pas interdit de penser que son lainage est recouvert de ce suint aux prégnantes odeurs qu’il est inconvenant de transférer dans les discrets boudoirs où se déterminent les politiques municipale et métropolitaine.

En particulier celle qui vise de façon si sournoise à transférer vers le privé ce qui relevait jusqu’alors du public.

Ce que Phiphi et son si droitier bras droit, l’ineffable Maxou, définissent pudiquement comme de « la délégation de service public ».

Les deux larrons progressent en effet à pas feutrés sur une ligne éminemment libérale.

Mais une ligne si conforme que nul n’est plus en mesure de l’ignorer : à moyen terme, une part essentielle de ce qui fut le service public sera privatisé.

Phiphi et Maxou camouflent leur démarche de transfert des compétences aux invertueux capitalistes derrière un argument a priori incontestable : la réalisation d’économies, argument auquel le contribuable n’est évidemment pas insensible.

Mieux encore, ils imposent des cahiers des charges si volumineux aux nouveaux prestataires qu’il n’est pas interdit de s’interroger : comment ces affairistes dont la mission primaire vise à engranger des profits feront-ils pour répondre aux obligations imposées par Phiphi et Maxou ?

Ces deux-la sont des illusionnistes qui surent hier persuader leurs proches de leur appartenance à la vieille famille socialiste.

Hier encouragés en cela par l’Immense Disparu, lui-même ancien Grand Prieur au sein de l’Eglise du Dieu Mao !

Je m’égare….

Encore que…..

Entre le Dieu Mao et les Maîtres du Capitalisme, la preuve est aujourd’hui administrée que les différences ne relevaient que de la nuance…

Donc « la délégation de service public » !

Le pouvoir concédé à des sociétés qui ne font pas dans la philanthropie de gérer ce qu’autrefois l’élu avait reçu mission de gérer lui-même (avec le soutien de personnels embauchés par lui-même et formés pour l’accomplissement du service public).

Des prompts à l’appât au gain, des forcenés, des fous furieux de la rentabilité.

Ce que n’ignorent ni Phiphi ni Maxou.

Mais Phiphi et Maxou sont fidèles aux paroles des évangiles du Libéralisme, seule religion désormais tolérée dans leur environnement.

Donc Phiphi et Maxou délèguent.

Phiphi et Maxou délèguent à des sociétés bien en cours et pressées d’obtenir un très rapide retour sur investissement.

Le Planétarium, comme ballon d’essai.

Puis une crèche.

Et puis encore une autre crèche.

Et puis encore une autre crèche.

Et puis…

Et puis…

Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de service public.

Plus d’enseignement public.

Plus de service de santé public.

Plus de culture publique.

Ou si peu.

Du régalien.

Et quelques accessoires.

Le stricte nécessaire pour justifier les sinécures qu’occupent Philou et Maxou.

La nicolinisation aboutie.

Une vraie politique de droite.

Réussie par des gens de droite.

Laquelle fait rêver, non ???????

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