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29 janvier 2015

Être Grec

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Il y a tout d’abord la surabondance des formules toutes faites qui m’insupporte.

Mille fois rabâchées par des hommes et des femmes dont la profession consiste, en principe, à m’informer.

Tous  et toutes à ânonner la même ritournelle dès qu’ils traitent des récentes élections grecques et de la victoire de Syriza.

« L’extrême-gauche ».

Mais « extrême » par rapport à quoi (plus qu’à qui) ?

Au vide, au néant, au renoncement, à la soumission qui caractérisent toute cette classe politique qui ne défend d’autre vision que celle que lui imposent les Maîtres du Grand Désordre Capitaliste ?

Les Médiatouilleurs serinent, afin de leur complaire, les formules rituelles.

Révélant ainsi le peu de cas qu’ils font de leur liberté d’expression, eux qui ne radotent que les idées convenues, les analyses engluées dans le magma de l’idéologie dominante.

Il y a surtout cette effarante, cette scandaleuse condamnation de la volonté du Peuple Grec de rompre avec des politiques imposées par des organismes qui n’ont, eux, aucun compte à rendre à qui que ce soit, si ce n’est aux Maîtres du Grand Désordre Capitaliste.

Soit donc un effroyable outrage à la démocratie.

Le révélateur d’une décomposition voulue et concertée qui induit une lente mais inexorable transition vers un système néo-totalitaire qui prive les Peuples Européens de l’essentiel de leurs prérogatives.

François, Angela, Mario et leurs pairs ne gouvernent plus pour leurs Peuples respectifs, mais contre leurs Peuples respectifs.

Ils font le lit de l’autre extrême, celui qui signifiera à ces Peuples, le jour où elle accédera au pouvoir, la fin ultime du jeu démocratique.

S’empilent sur le cas de la Grèce une multitude mensonges, tant et tant de contrevérités, des fatras de dissimulations.

Puisqu’il est urgent que ni le Peuple Grec ni les autres Peuples Européens ne connaissent la Vérité.

Celle sur laquelle, entre autres, Cohn-Bendit leva un coin du voile mais dont les Médiatouilleurs firent si peu de cas.

Car cette vérité-là est dérangeante.

Elle renvoie aux années cinquante, 1953 pour être précis, lorsque furent annulées les dettes allemandes, y compris celles liées aux ravages exercés par les nazis dans les pays occupés, le pillage des banques de ces mêmes pays (dont celui de la Banque de Grèce où tout l’or qui y était entreposé fut expédié à Berlin).

La Vérité d’hier n’est hélas plus Celle d’aujourd’hui.

Mais il me reste, il vous reste la responsabilité de soutenir le Peuple Grec et d’exiger que justice lui soit rendue.

A commencer par le respect de son vote souverain, ce qui est la condition première à l’exercice de la démocratie.

Les seuls qui aient à payer afin de solder la dette sont les Affairistes, les Banquouilleurs, les Médéfieux et les Trafiquant d’armes, lesquels tirèrent de juteux profits de la vente de leurs engins de mort aux comparses qui dirigeaient alors la Grèce, vieilles canailles postfascistes ou socialistes corrompus.

 

 

 

Un bref post-scriptum.

Je suis pis qu’indigné.

Indigné par cet embastillement (fort court, certes) à Nice d’un gamin de huit ans.

Gamin auquel il est reproché d’avoir proclamé dans l’enceinte de son école l’une ou l’autre de ces formules imbéciles (et donc infantiles) qui se répandent comme trainée de poudre depuis le Carnage.

Quel prétendu pédagogue s’est dessaisi de ses prérogatives pour non seulement refiler ce gosse à des flics mais aussi pour « médiatiser » l’affaire ?

Quel collabo ?

Quel être infâme ?

Quel être indigne d’assumer la mission qui lui fut confiée ?

Un fascisme ordinaire s’insinue sous nos portes.

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