Testiculaison

Le voilà, leur test national !

Celui qui motiva les coûteux voyages du Grand Chambellan et du Grand Chef des Argousins du côté de Montbéliard.

Un test que tout Politotologue sensé, tout Médiatouilleur raisonnable devrait étudier, analyser, décortiquer ailleurs que dans les scores obtenus par chacun des candidats en lice pour l’attribution d’un siège de député.

Un seul enseignement majeur : six électeurs sur dix ont refusé de participer à ce qu’ils considèrent comme une farce.

Six électeurs sur dix ne se sont point reconnus dans la dizaine des candidatures qui leur étaient proposées, dont celles qui prétendaient incarner la gauche du renouvellement.

Voilà qui devrait inquiéter.

Mais cette donnée-là est passée sous silence.

Alors même qu’elle confère aux scores obtenus par ceux des candidats qui ambitionnaient de participer au second tour un niveau proche du ridicule.

Les spéculations sur le désistement « républicain » de celui qui représenta le parti qui flirte avec une belle obstination avec la droite extrême, ces spéculations sont assimilables à des enfantillages.

La réalité d’hier confirme les réalités antérieures : une majorité des citoyennes et des citoyens du pays où le hasard me fit naître n’accorde plus le moindre crédit aux acteurs politiques.

A force de détricoter la République, la droite prétendument républicaine et la gauche prétendument socialiste ont brisé le lien qui unissait autrefois le Peuple et ceux qui sont censés le représenter.

Voilà ce que donne à voir ce test national : un constat affligeant, un constat désespérant.

Car il y a beaucoup de désespoir dans le refus.

Un désespoir qui a d’ores et déjà conduit tant d’électrices et tant d’électeurs à s’immerger dans les Marinasseries.

Mais qui n’a pas fini d’exercer ses ravages.

Combien parmi les abstentionnistes d’hier se diront dans quelques semaines ou dans quelques mois : « Pourquoi ne pas m’immerger à mon tour, parmi tous les autres ? » ?

Le parti prétendument socialiste porte une énorme responsabilité dans l’expansion des Marinasseries.

Sa connivence avec les Médéfieux et les Affairistes a outrepassé le seuil du tolérable.

Le discours chinois du Grand Chambellan est à ce titre symbolique : c’est devant des patrons communistokapitalistes qu’il a présenté la France comme un nouvel Eldorado pour les « Investisseurs », puisqu’il y est plus facile d’y licencier qu’en Allemagne et que l’on y travaille plus (malgré la loi sur les 35 heures) qu’en Allemagne.

Soit donc une permissivité telle qu’en effet la République LIBERTE/EGALITE/FRATERNITE est définitivement vidée de ses valeurs.

Soit donc la démonstration éhontée que ceux qui gouvernent ne le font pas dans l’intérêt du Peuple mais contre Lui.

Dans le même mouvement, le Grand Argentier recevait le nouveau ministre grec des finances.

Notre Sapin Déplumé a peu ou prou réitéré les exigences proférées par l’Intransigeante Teutonne : le Peuple Grec se doit de payer les dettes accumulées par des gouvernements infâmes, droitiers et prétendument socialistes.

Obama, lui, qui ne semble pas faire référence aux mêmes tables de la loi qu’Angela, a suggéré que ces dettes soient pour le moins rééchelonnées.

Notre Décadent Résineux ne semble pas l’avoir entendu.