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Comédies
28 août 2014

Comédie (175)

Phiphi serait-il déjà atteint par le nicolaïtisme, cette maladie a priori irréversible dont le virus se propage désormais au sein du corps politique et le contraint à une agitation permanente, laquelle se caractérise par un besoin récurrent de se placer à toute heure du jour et de la nuit sous les sunlights ?

Voici que l’Emule de Georges porte plainte contre la Joffrinette.

Au motif que la gente Elise Godeau a libellé pour le compte du journal de Lolo un article intitulé : « Cazeneuve balaye Al Capone de Montpellier. »

Un article bien anodin qui, pour l’essentiel, reprend l’argumentation que Nanard destina à l’Edile.

Un contenu qui, à mes yeux, n’a rien d’outrageant.

Mais Phiphi, lui, en a jugé autrement.

Sans doute irrité par le conseil que lui susurre le dit Nanard : « Evite(z) tout à la fois l’outrance et la polémique ».

Un conseil de bon sens.

La référence à Chicago qui agrémenta les propos de celui qui développe sous mon regard effaré tous les symptômes du mal que j’évoque ci-dessus, cette référence m’avait à ce point parue hors sujet que j’avais moi-même réagi sur un mode cazeneuvien (voir précédente « Comédie »).

Phiphi s’estime « diffamé » par la Joffrinette.

Alors même qu’une lecture attentive de l’article aurait dû l’inciter à orienter ses griefs vers le Grand Chef des Argousins dont les quelques phrases en constituent le socle.

Phiphi s’engage sur une pente dangereuse.

Instruire devant je ne sais quelle juridiction un procès de ce genre constitue, même par un biais détourné, une attaque méprisable contre cette liberté de la presse dont les journalistes font désormais un si mauvais usage.

Qu’en sera-t-il dès lors que se libelleront des critiques plus conséquentes, plus véhémentes,plus virulentes peut-être, sur sa gestion ?

Lorsqu’il règnera, par exemple, sur la vaste Métropole dont les contours semblent s’esquisser à grande vitesse (et sans que les citoyens soient véritablement informés sur les tenants et les aboutissants) ?

Phiphi (à qui j’ai accordé mon suffrage au second tour des élections municipales de mars 2012) s’était engagé à instaurer une nouvelle gouvernance.

Cette plainte révèle qu’en fait, Phiphi gouverne à l’ancienne, tel un Roitelet qui ne souffrirait ni la critique ni la contestation.

Ce qui n’a, hélas, rien de bien nouveau.

 

 

 

 

Plainte pour plainte, j’en arrive à me demander s’il ne serait pas opportun d’en déposer une à l’encontre des dirigeants de la TAM.

Motif ?

Mise en danger de la vie de quelques dizaines de passagers d’une rame et de celle des braves gens qui, à pied ou en voiture, circulent à proximité de la voie.

J’avais déjà évoqué dans une précédente chroniquouillette le cas de ce conducteur qui, absorbé par une conversation téléphonique particulièrement drolatique, se livrait à d’étranges contorsions pour pouvoir, tout à la fois, ne rien perdre de cette conversation et contrôler du mieux qu’il le pouvait le bon fonctionnement de la rame.

Très récemment, j’ai eu l’opportunité d’observer un stade supérieur d’un comportement aberrant. En l’occurrence, un autre conducteur absorbé, lui, par la consultation de sa tablette téléphonouilleuse, tripatouillant les touches de ses longs doigts et menant d’autres activités strictement personnelles qui requéraient toute l’attention dont on dispose en ces instants-là. Mais qui, pendant de longues, de très longues secondes, perdait de vue et le tableau de bord du tram et l’environnement immédiat.

La loi interdit l’usage du téléphone et de ses succédanés aux automobilistes lorsqu’ils pilotent leurs « cercueils à roulettes ».

Serait-ce trop demander à ce qu’elle s’appliquât aussi aux conducteurs de trams ?

 

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